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Abdelkader Zaïr succède à Noubir Amaoui à la tête de la Confédération démocratique du travail

Les congressistes de la Confédération démocratique du travail (CDT) ont tenu à choisir eux-mêmes le nouveau secrétaire général et ne pas déléguer cette tâche aux membres du nouveau conseil national du syndicat. Cette position a créé un blocage lors des travaux du sixième congrès de la centrale, mais les congressistes ont fini par avoir gain de cause. Ils ont ainsi élu Abdelkader Zaïr comme nouveau leader de la CDT.

Abdelkader Zaïr succède à Noubir Amaoui à la tête de la Confédération démocratique du travail
Les travaux du sixième congrès ont permis l’adoption du rapport moral.

Le sixième congrès national de la Confédération démocratique du travail (CDT) a clôturé hier ses travaux par l’élection d’un nouveau secrétaire général qui succède à Noubir Amaoui : Abdelakader Zaïr. Le nouvel homme fort de la Confédération incarne toutefois la continuité puisqu’il était le compagnon de route du SG sortant et celui qui a dirigé la centrale en tant que secrétaire général par intérim avant le sixième congrès.
Avant l’élection, par les congressistes, du nouveau secrétaire général, les travaux avaient connu, pendant de longues heures, un blocage causé par le bras de fer entre deux courants divergents. Un premier groupe qui a insisté pour que l’élection du secrétaire général ait lieu au sein du nouveau conseil national (élu à la veille du congrès). Cette idée a été défendue par les partisans de Allal Benlarbi, donné comme favori pour diriger le syndicat si cette proposition avait été retenue. Cette idée a été également soutenue par des dirigeants syndicalistes au sein de la centrale appartenant aux formations politiques telles que le PADS, le PSU ou Annahj Addimocrati.

Le deuxième courant est composé des amis de Abdelakader Zaïr qui ont tenu à ce que ce soit le congrès qui décide du successeur du dirigeant historique de la centrale syndicale, Noubir Amaoui. C’est ce courant qui a eu, en fin de compte, gain de cause et a permis à M. Zaïr d’être élu par une grande majorité à la tête de la CDT. En ce qui concerne Allal Benlarbi, après avoir pris la parole devant les congressistes, il a exprimé sa volonté de se retirer des travaux du congrès, étant donné que sa position et celle de la majorité du bureau exécutif sortant de choisir le secrétaire général via le conseil national n’avait pas été prise en compte. Position de retrait qui a été adoptée par d’autres membres du bureau exécutif sortant.

Les travaux du sixième congrès ont ainsi pris fin et ont également permis l’adoption du rapport moral. De même, les documents adoptés dans le cadre des sous-commissions ont été entérinés par les congressistes. Il s’agit des documents proposés par la commission juridique et des statuts, la commission du «plan d’action confédéral», la commission du cahier revendicatif et la commission du communiqué final. Il restera donc l’élection des membres du nouveau bureau exécutif. Une autre paire de manches qui ne manquera pas de connaître de nouveaux rebondissements, dans la continuité du blocage qu’ont connu les travaux du sixième congrès de la CDT. Ainsi, c’est au nouveau secrétaire général de convoquer la tenue de cette première session du conseil national pour parachever le renouvellement des instances du syndicat. 

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