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Les Mercedes les plus charismatiques des années 1950, 1960 et 1970, une demi-douzaine de Mini-Cooper, des Citroën DS... Un carnaval de modèles à la renommée retentissante a sillonné les routes de l'Oriental samedi et dimanche, à l'occasion de l'édition 2018 du Raid international de solidarité. Le nombre de véhicules a pratiquement doublé pour cette deuxième édition (plus de 80 véhicules contre 40 l'année dernière), tandis que le nombre de bénéficiaires de l'action sociale a connu un bond de plus de 300%.
Après des liaisons effectuées à partir de Casablanca, Rabat, Fès, Tanger ou encore Agadir, la caravane du Raid international de solidarité a pris son départ de Sidi Harazem, samedi, avec quelques 80 véhicules sur la ligne de départ. Une parade qui a convié les passionnés et collectionneurs de véhicules classiques et rustiques à une aventure haletante et à fort caractère humanitaire. En effet, les équipages de l'édition 2018 se sont mobilisés pour visiter plusieurs associations partenaires du Raid, pour y distribuer 5.000 paires de lunettes au profit des enfants de la région de l'Oriental.
La première étape de cette manifestation a mené les participants vers Oujda, en passant par Taza et Taourirt, où le cortège de bijoux mécaniques de collection a été acclamé par les populations locales. Le président de l'Automobile Club du Maroc et initiateur de l'événement, Abdellah Abdellaoui, a ensuite lancé la première opération de distribution des paires de lunettes et sacs cadeaux à Taza, avant l'accueil en grande pompe réservé par Taourirt à la caravane du Raid, en présence des hautes autorités de la ville.
«C'est un Raid et pas un Rallye... aucun critère de vitesse»
Pour M. Abdellaoui, l'action sociale et humanitaire est l'essence de cet événement et non une simple formalité en marge de la manifestation : «C'est un Raid et pas un Rallye. Il n'y a aucun critère de vitesse et l'événement est pensé afin de permettre aux participants de profiter des plaisirs de la conduite de leurs véhicules classiques sur les belles routes de la région orientale, tout en faisant preuve de solidarité envers les jeunes de ces villes (Taza, Taourirt...). D'ailleurs, le seul prix décerné à un participant, le «Prix Mohamed M'jid», est attribué à la personne qui a été la plus active sur le volet social. Nous prévoyons aussi un prix pour la voiture la mieux entretenue et la plus attrayante, afin d'encourager les collectionneurs à soigner leurs voitures au maximum».
Organisé par l’Automobile Club du Maroc sous l’égide de la Fédération Royale marocaine des véhicules d’époque, cet événement exhorte donc les collectionneurs à faire de «la passion des voitures anciennes un vecteur d’engagement social». D'où les nombreux partenariats scellés avec des organismes comme la Fondation M'jid, la Fondation Aïcha, l’Association sport et développement, la Fondation Saïd et Jeunesse Initiative développement.
