Les acteurs de la formation professionnelle en conclave à Casablanca

«Comment placer l’entreprise au cœur de la formation professionnelle au Maroc ?», tel est le thème de la rencontre qui sera organisée, mardi 27 février à la CGEM, à l’initiative de l’Institut européen de coopération et de développement (IECD). L’organisme français de solidarité internationale, qui œuvre au Maroc depuis plusieurs années, à travers le projet «Graines d’espérance», appelle ses partenaires éducatifs, techniques et financiers, ainsi que les acteurs du domaine de la formation professionnelle, à se retrouver lors d’un panel et de trois tables rondes pour échanger sur les bonnes pratiques favorisant l’insertion professionnelle des jeunes au Maroc.  
«L’événement réunira de nombreux acteurs du domaine et cherchera à répondre à la problématique en donnant lieu à des échanges fructueux et des recommandations intéressantes. Seront présents au sein du panel des représentants du département de la Formation professionnelle du ministère de l’Éducation nationale, de l’AFD, de la Confédération générale des entreprises du Maroc, de Schneider Electric, du cabinet BRIEFS et de l’Institut», explique l’IECD dans un communiqué. L’IECD relève par la même occasion que 1 jeune sur 4, et 24,5% des lauréats de la formation professionnelle sont au chômage au Maroc. Pourtant, entre 2016 et 2017, 86.000 postes ont été créés selon les chiffres du Haut Commissariat au Plan et les entreprises peinent à recruter des profils répondant à leurs besoins en compétences. «Renforcer les liens et l’adéquation entre la formation professionnelle et les entreprises au Maroc est un enjeu majeur d’insertion socio-professionnelle pour les jeunes et de compétitivité pour les entreprises», souligne l’Institut. Cette rencontre sera l’occasion de faire connaitre les bonnes pratiques et les résultats du programme «Graines d’Espérance» au Maroc, mais aussi de réunir et mobiliser tous les acteurs concernés pour une présentation des outils développés dans le cadre dudit projet et assurer un échange sur les pratiques et l’initiation d’un réseau d’échange et de collaboration.
L’évènement aura également pour but de «sensibiliser les entreprises aux différents dispositifs de formation et aux attentes des écoles techniques, et comprendre leurs besoins ; de travailler de pair avec les institutions publiques marocaines, en lien avec leurs visions et stratégies ; et présenter les freins à l’insertion des jeunes et débattre de l’opérationnalisation des solutions possibles», précise l’Institut français.