Ahmad Ahmad : «C’est une obligation pour l’Afrique de soutenir le Maroc»

«En tant que président de la CAF, du moment où le Maroc, pays africain, décide de se porter candidat pour l’organisation de la Coupe du monde 2026, il n’y a pas de discussion, c’est une obligation de le soutenir». Ces mots sont d’Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football, qui a affiché son soutien indéfectible à la candidature du Maroc dès que celui-ci a déposé sa candidature. Depuis, il n’a pas vacillé d’un iota de sa ligne de conduite. Mieux encore, le Malgache a appelé toutes les associations nationales africaines à unir leurs efforts pour un soutien franc et massif de la candidature marocaine. Ahmad a même fait fi de l’appel de la FIFA qui a donné des consignes de neutralité à l’ensemble de ses membres. Profitant de la tenue de l’assemblée générale ordinaire de la CAF à Casablanca, Ahmad Ahmad a réitéré devant les 54 présidents de fédérations africaines son soutien au dossier marocain. «Je ne serais pas neutre», a-t-il lancé aux congressistes. Et de poursuivre : «J’agirai par rapport aux textes en vigueur et au dossier juridique. Je ne veux pas vous dire aujourd’hui comment. Mais petit à petit, on verra quelles sont les marges de manœuvre que nous avons par rapport aux textes en vigueur. Déjà, comme je ne suis pas votant, je suis libre». Ahmad a, en outre assuré, que les 207 fédérations devront soutenir la candidature qui répond aux principes de l’humanisme, de la sécurité et de l’écologie. Une façon indirecte de tacler sans la nommer la candidature nord-américaine en raison de la politique migratoire de Donald Trump.  Pour Ahmad Ahmad, une Coupe du monde en Afrique apporterait beaucoup plus à la Jeunesse marocaine et africaine, plus qu’elle n’apporterait à la jeunesse américaine.  «Avant de désigner le pays hôte du Mondial 2026, les 207 fédérations de football membres de la Fédération internationale de football (FIFA) doivent se poser une question primordiale : qu’est-ce que le mondial peut apporter à la jeunesse américaine et comment peut-il servir la jeunesse marocaine et africaine ?».