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Ahmad Ahmad dresse un bilan «maigre et inquiétant»

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, a qualifié les résultats obtenus par les sélections du Maroc, de l'Égypte, du Sénégal, du Nigeria et de la Tunisie de «maigres» et «inquiétants». Il faut dire qu'aucune des cinq équipes n'a réussi à franchir le premier tour. Une chose qui n'est plus arrivée depuis 1982.

Ahmad Ahmad dresse un bilan «maigre et inquiétant»

Ahmad Ahmad a dressé samedi à Rabat un constat sans concessions sur la participation des cinq sélections africaines en Coupe du monde, Russie 2018. «C’est un bilan maigre et inquiétant. Aucun pays n’est parvenu à passer au deuxième tour», a-t-il constaté lors de discours d'ouverture de la conférence sur l'évaluation de la participation africaine en Coupe du monde (21 et 22 juillet à Rabat). Le patron du football africain a par la suite détaillé, chiffres à l'appui, le bilan désastreux des représentants du continent mère.
«L’Afrique participe officiellement à la Coupe du monde depuis 1970 et l’épopée marocaine de Allal, Bamous et Farras, même si l’Égypte avait pris part auparavant à l’édition de 1934 en Italie, sur invitation. Que remarquons-nous ? Depuis 48 ans, nous ne l’avons jamais gagnée cette Coupe du monde ! Nous n’avons jamais dépassé le stade des quarts de finale (Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010). Jamais un joueur africain n’y a été consacré N° 1 mondial. Si nous analysons la Coupe du monde qui vient de s’achever, c’est même pire : nos cinq représentants ont inscrit en 15 matches 15 buts seulement et un but contre son camp et ont encaissé la bagatelle de 26 buts ! Sur les 15 matches, les 5 pays africains en ont gagné trois, fait deux nuls et perdu 10 fois ! C’est un bilan maigre et inquiétant. Aucun pays n’est parvenu à passer au deuxième tour», a-t-il martelé.

Pour lancer les débats de cette conférence et surtout trouver des solutions à cet échec cuisant, Ahmad Ahmad a posé la question fatidique : pourquoi ? C'est à cette interrogation que les experts du football africains doivent répondre afin de redresser la barre dans les prochaines compétitions. La balle est dans le camp des techniciens, des formateurs, des clubs et des dirigeants, qui sont désormais tous appelés à tirer vers le haut le football africain, qui regorge pourtant de talents que toute la planète nous envie.

Rabat, A.I.

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