Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

Ahmed Chahid : «Ce projet est le fruit d’une grande passion»

Ce festival est le fruit d’une grande passion qui unit le public de Zagora et les faiseurs de cinéma, affirme Ahmed Chahid lors de la cérémonie d’ouverture de la 15e édition du Festival international du film transsaharien de Zagora.

Le Festival international du film transsaharien de Zagora poursuit ses activités, consacrant 15 années d'efforts soutenus de toute l’équipe qui s’investit corps et âme pour la réussite de cet événement et son épanouissement. «Ce festival est le fruit d’une grande passion qui unit le public de Zagora et les faiseurs de cinéma. Nous vous promettons d’aller dans ce sens pour montrer et raffermir notre ouverture et notre dialogue avec les multiples cultures des différents pays. D’où le choix de la thématique de cette année autour de la représentation du phénomène de l’immigration dans le cinéma africain, respectant, ainsi, le manifeste mondial pour l’accueil des migrants», souligne le directeur du Festival, Ahmed Chahid, lors de la cérémonie d’ouverture.
L’invitation de la romancière et professeure universitaire Frieda Ekotto n’est pas un hasard, puisque celle-ci porte un intérêt particulier à la condition de la femme africaine et toutes les problématiques de ce continent, ajoute Ahmed Chahid. «Je suis fière que le continent africain me reconnaisse en tant que femme qui travaille sur cette région. Et je souhaite que ce continent soit connu et reconnu par les pays respectifs», indique Ekotto, qui a reçu des mains du gouverneur, Fouad Hajji, le trophée du festival en hommage à son éloquente carrière et tout ce qu’elle entreprend pour l’Afrique.
La soirée d’ouverture a connu d’autres moments de joie, à travers les hommages rendus, respectivement, à Saâdia Ladib et Amine Ennaji, deux personnes qui ont brillé dans plusieurs rôles au cinéma et à la télévision.
Outre la présentation des quatre jurys du festival – celui de la compétition officielle, de la critique et de la presse, du court métrage et du scénario – aux festivaliers, l'autre moment qui a distingué cette ouverture est celui de la montée sur scène du compositeur et chanteur Nouamane Lahlou pour lancer en avant-première le clip de la chanson «Laghzala Zagora», célébrant les oasis de Zagora, son histoire et la générosité de sa population.
«Le travail sur cette chanson a commencé d’une manière sérieuse lorsque le président du Conseil provincial, Abderrahim Chahid, est venu me voir à la COP 22, il y a 2 ans, pour me demander une chanson consacrée à Zagora. Un travail qui a pris en tout deux ans de préparation», précise Nouamane Lahlou. Toujours est-il que malgré l’accueil chaleureux du public de la salle et ses applaudissements, suite à la projection du clip, l’artiste Nouamane Lahlou reste soucieux du sort de ce nouveau titre, de sa promotion et de sa diffusion auprès du large public dans toutes les villes du Royaume. «Il me faut un peu de temps pour connaître le sort de cette chanson qui représente un document pour les générations 
à venir.  Quand j’ai fait la chanson de Chefchaouen, j’ai été content, car elle avait contribué à la promotion du tourisme de la ville, au Tafilalet et à Ouezzane aussi. J’estime que je ne me suis pas répété. Pour cela, il me faut connaître les opinions des gens. C’est un travail avec à la base une recherche anthropologique, historique et géographique», précise-t-il. 

Questions à l’actrice Saâdia Ladib

«La ville de Zagora gagne beaucoup avec ce festival»​

Vos impressions concernant cet hommage ?
Évidemment, je ne pourrais qu’être heureuse. Pour moi, c’est un hommage à toute ma génération. On a eu l’habitude de voir des hommages rendus à des personnes qui ont dépassé un certain âge et qui ont une grande carrière ou encore qui nous ont quittés. Le mien, alors que je suis dans l’apogée de ma carrière, est un hommage à toutes mes collègues. Et je remercie Zagora d’avoir pensé à moi, car j’aime beaucoup cette ville.

Vous avez assisté à la première édition de ce festival, en tant qu’invitée d’honneur. Qu’avez-vous remarqué de changé après toutes ces années ?
D’abord, il n’y avait pas de salle de cinéma. Il n’y avait pas de Maison de la culture. Les projections se faisaient en plein air. Les gens de la ville ne savaient pas ce que c’était que le cinéma. Il n’y avait pas d’aéroport. L’ouverture de l’aéroport a encouragé les producteurs à venir tourner à Zagora. Les invités viennent aussi plus confortablement en avion. La ville, avec cet événement, a gagné ces deux choses.

Quels sont vos nouveaux projets ?
Il y a une pièce théâtrale à laquelle je participe «Moulat Al Hit», avec Meryem Zaïmi et Adil Abatourab, dans une mise en scène par Mohamed El Hor et avec la collaboration de la chanteuse Oum. En ce qui concerne le cinéma, les films auxquels j’ai participé sont sortis récemment, comme «Burn out», «Razzia» et «Les larmes de sable». J’ai deux propositions pour la télévision que je suis en train d'étudier.

Questions au comédien Amine Ennaji

«Je ne choisis pas mes rôles, c’est eux qui me choisissent»

Que représente cet hommage dans votre carrière cinématographique ?
Je suis très content. C’est la première fois que je reçois un hommage et cela se passe à Zagora. L’hommage de n’importe quel artiste est un encouragement pour tout ce qu’il a donné 
au public.

Outre les rôles que vous avez joués, rêvez-vous d’un personnage que vous souhaitez camper ?
Ma vocation est d’interpréter des rôles. Je n’ai pas de choix. Je peux faire tout ce qu’on me donne. Je n’aime pas dire je vais jouer ceci ou cela. C’est le personnage qui me choisit.

Avez-vous du nouveau ces derniers temps ?
Oui, pour la télévision, la série de «Aïn Al Haq» de Abdesslam Laglai sera bientôt diffusée. Je commencerai bientôt une autre série avec Hicham Jbari, «Échec et mat», pour le Ramadan, puis il y a deux ou trois autres projets non encore confirmés.

Lisez nos e-Papers