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«Ajammar» au Musée de la Fondation Slaoui

Ce projet de plusieurs artistes met la lumière sur les mystères de Sidi Abderrahman.

«Ajammar» au Musée de la Fondation Slaoui
«Ajammar» associe des artistes marocains et internationaux, confirmés et émergents, pour une multiplicité des points de vue sur les mystères de ce lieu.

Le Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui présente, jusqu’au 28 février, le second accrochage de l’exposition «Ajammar». Il s’agit d’un projet de résidences, de recherche et de création autour de l’île de Sidi Abderrahman à Casablanca. Cette exposition fait suite au premier accrochage présenté en décembre 2017 à l’Institut français de Casablanca. «“Ajammar” associe des artistes marocains et internationaux, confirmés et émergents pour une multiplicité de points de vue sur les mystères de ce lieu : ses pratiques, ses légendes, ses habitants, son architecture…», souligne un communiqué du musée de la Fondation Abderrahman Slaoui. De générations, parcours, origines et formations différents, Ymane Fakhir, Mohssin Harraki, Caroline Trucco et Khalil El Gherib développent des pratiques pluridisciplinaires cultivant une même fascination pour les rituels, le sacré et les systèmes de croyances.
Cette première restitution propose un parcours et un éclairage scientifique sur Sidi Abderrahman et sur la structure psychique et sociologique des cultes des Saints, en général. «Cette exposition est également l’occasion de poser les premiers jalons d’un vaste projet dans une perspective d’échanges et de dialogues autour d’une île cristallisant les fantasmes les plus contradictoires pour parler de spiritualité, de superstition, de magie, d’Histoire et d’oralité», apprend-on de même source. Dans un second temps, le Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui présentera l’exposition finale, partie intégrante d’un projet curatorial transdisciplinaire qui inclura un cycle d’études, un espace d’échanges et de rencontres à la croisée de l’art contemporain, de l’anthropologie, de l’histoire et de la sociologie en questionnant comment, à travers différentes cultures qui font notre monde, certaines pratiques et croyances se rejoignent. 
Ce projet intègrera, dans sa programmation, la collaboration d’un certain nombre de chercheurs et d’experts, l’occasion 
de mener un débat original sur l’évolution des sociétés arabes face aux croyances traditionnelles. Un point de départ pour traiter des formes de rituels et de croyances au-delà de Casablanca et de la culture marocaine, en essayant avant tout de les replacer dans un contexte universel.

Zoom sur le lieu d’inspiration 

 

Située au sud-ouest de Casablanca, sur un rocher qui défie l’océan, l’île de Sidi Abderrahman est réputée pour être le temple des voyants, guérisseurs et sorciers. Le nom de l’île vient d’un saint homme du 19e siècle originaire de Bagdad, échoué sur les côtes de l’île. Les habitants de Casablanca le sollicitent pour ses pouvoirs miraculeux. Depuis sa mort, les pouvoirs magiques de Sidi Abderrahman semblent habiter l’île, où continuent de défiler des pèlerins à la recherche d’une certaine délivrance…

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