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La Société financière internationale poursuit son soutien à la microfinance au Maroc. Elle vient de sceller un nouvel accord de partenariat avec Al Amana Microfinance au profit des TPE. En vertu de ce partenariat, la SFI -bras armé de la Banque mondiale pour le secteur privé, accorde à Al Amana un premier prêt en monnaie locale de 20 millions de DH et lui fournira une assistance technique pour soutenir sa transformation digitale. Le but étant d’accroître la capacité d’Al Amana à financer et à accompagner les projets de micro et petits entrepreneurs afin de soutenir leur développement, avec à la clé plus d’emplois. «En accordant ce premier prêt en monnaie locale, la SFI nous accompagne dans notre stratégie de croissance et notre ambition de répondre aux besoins des populations en marge des circuits de financement classiques, et de les aider à intégrer le circuit de l’économie formelle,» a déclaré dans un communiqué Youssef Bencheqroun, directeur général d’Al Amana. Selon la SFI, au Maroc, comme dans la plupart des pays émergents, les micro et petites entreprises font face à de nombreux obstacles et rencontrent notamment des difficultés à lever des financements pour développer leur activité.
Ces initiatives permettront à Al Amana d’étendre l’accès au financement de ce type d'entreprises, de favoriser leur croissance et de développer l’écosystème financier. «Le financement en monnaie locale est un outil essentiel pour des investissements durables. Il est particulièrement important pour les petites entreprises. Soutenir les micro et petites entreprises est pour nous une priorité, car elles contribuent à la création d’emplois, à la réduction de la pauvreté et participent à la croissance économique du pays», a indiqué Xavier Reille, directeur de la SFI pour la région Maghreb. À noter que depuis 2007, le montant total des financements de la SFI en soutien à Al Amana s’élève à environ 100 millions de DH. S’y ajoutent des services de conseil pour l'accompagner notamment dans la mise en place des bonnes pratiques internationales afin d'améliorer la gestion des risques et renforcer sa gouvernance.
Al Amana revendique 40% du marché se positionnant ainsi en tant que «première» institution de microfinance (IMF) du Royaume parmi les plus importantes de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. À fin 2017, elle disposait d’un réseau de plus de 643 agences et 2.500 employés au service de plus de 350.000 clients actifs.
