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ALD Automotive Maroc : 15.000 véhicules gérés d’ici 3 ans

ALD Automotive Maroc : 15.000 véhicules gérés d’ici 3 ans
Pour Gille Bellemere, le potentiel du marché LLD marocain reste important. Ph Saouri

ALD Automotive accélère sa croissance au Maroc. Le spécialiste de la location longue durée (LLD) a pour la première fois atteint les 10.500 véhicules à la route, renforçant ainsi son positionnement sur le marché. En quatre ans, la filiale LLD de Société Générale a amélioré de 6 points sa part de marché pour atteindre 29% en 2018. «Sur le marché marocain, nous consolidons notre position de premier acteur LLD. Ceci grâce à notre engagement pour la satisfaction des clients que nous plaçons au cœur de notre stratégie», a déclaré au Matin-Eco Gille Bellemere. Le directeur général délégué du groupe ALD Automotive, s’exprimait le 29 novembre lors d’une rencontre sur les perspectives de l'entreprise et sa stratégie de développement au Maroc. ALD Automotive ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. «La flotte globale du marché de la LLD au Maroc tourne autour de 40.000 véhicules. Le potentiel reste ainsi très important sachant que le marché global de l’automobile au Maroc enregistre annuellement environ 170.000 unités vendues. ALD Automotive a pour ambition d’atteindre 15.000 véhicules gérés d’ici 3 ans», a ajouté Gille Bellemere. D’autant plus que le taux de pénétration de la LLD sur le marché des entreprises ne dépasse pas les 10%, selon Philippe Valigny, directeur général d’ALD Automotive Maroc. En attendant, ALD reste «le premier» acheteur privé de véhicules neufs du Royaume : Acquisition entre 2.000 et 3.000 véhicules annuellement sur 10.000 achetés par l'ensemble des entreprises LLD. Elle est également le «1er» vendeur de véhicules d’occasion au pays : 2.100 véhicules à fin octobre 2018. Le portefeuille client d’ALD Automotive Maroc ne cesse ainsi de se consolider pour atteindre aujourd’hui 591 comptes, entre grandes entreprises et PME. Les entreprises publiques représentent environ 35% du portefeuille, contre 65% pour le privé. La croissance des activités est accompagnée par une bonne rentabilité. À fin septembre, l’augmentation des bénéfices est estimée entre 15 et 20%, indique Philippe Valigny. 

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