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Ali Essafi présente son documentaire «Crossing the seventh gate»

Ali Essafi présente son documentaire «Crossing the seventh gate»

Dans le cadre de ses rencontres mensuelles avec des créateurs dans divers domaines artistiques et culturels, la direction régionale du ministère de la Culture et de la communication, en collaboration avec l’association «Réflexion» a présenté, le 23 mars au Complexe culturel Mohamed Manouni, le documentaire «Crossing the seventh gate» (la septième porte) de Ali Essafi. Ce film, qui a necessité une dizaine d’années pour être fin prêt, représente un hommage au grand leader du cinéma marocain feu Ahmed Bouânani.
Ainsi, la cité ismaïlienne a accueilli, à bras ouvert et à travers un débat fructueux, le réalisateur Ali Essafi pour discuter de son nouveau documentaire «La septième Porte», abordant l’expérience, ainsi que la vie artistique du cinéaste, écrivain et poète Ahmed Bouânani. Animée par Khalid Zakri et Mohamed Amenssour, la rencontre a été une occasion pour évoquer le parcours artistique de Ali Essafi. Celui-ci faisant partie de la nouvelle génération des jeunes cinéastes qui ont pu réaliser des documentaires dignes d'intérêt, ayant donné une forte impulsion à ce genre cinématographique dans le paysage du septième art marocain. «La septième porte» évoque les principales étapes de la vie de l’artiste encyclopédique Ahmed Bouânani (1938-2011), à travers un montage harmonieux de certaines séquences de ses films, notamment le long métrage «Assarab» (Le Mirage), les courts et moyens métrages «La mémoire 14», «Tarfaya ou parcours d’un poète», «Oulad Sidi Hmad ou Moussa», «Les quatre sources», puis d’autres auxquels il a participé comme «Wachma» et «12/6».
Dans ce nouveau documentaire de Ali Essafi, projeté au Forum Berlinale au 67e Festival de Berlin, le spectateur peut suivre un entretien inédit avec le défunt dans lequel il raconte des étapes de sa vie et de son parcours artistique, à travers lequel il a fait le cinéma, la poésie, l’écriture et la peinture. «Bouânani fait partie de la génération qui a vécu la fin d’une époque du pays et le début d’un nouveau Maroc. Une phase très difficile, où beaucoup d’artistes n’ont pas pu dépasser ce dilemme.
Bouânani est l’un des rares cinéastes, intellectuels et écrivains à avoir réussi à mener une recherche un peu poussée dans les traditions culturelles et artistiques populaires», précise Ali Essafi qui a, aussi, mis en évidence, dans son film, les diverses expériences humaines de Bouânani avec leurs succès et leurs échecs, dont certaines lui ont valu marginalisation et oubli. Ainsi que des témoignages autour de périodes cruciales dans l’histoire du cinéma marocain qui pourraient donner lieu à un débat houleux de la part des professionnels du secteur», souligne Abderrahim Briteâ, directeur régional au ministère de la Culture (Meknès).

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