Organisée par l’Association du «Festival de Kénitra» avec le seul soutien du Conseil provincial de Kénitra, puis la contribution de la Banque Populaire et Ittissalat
Al-Maghrib, cette dixième édition connait une situation matérielle difficile qui n’a pas empêché l’équipe organisatrice d’aller de l’avant pour faire vivre cet événement culturel et artistique. «Je tiens absolument à saluer les efforts et le dévouement de cette équipe bénévole qui ne ménage aucun effort pour faire vivre ce festival et lui donner l’éclat qu’il mérite. C’est vraiment un défi pour nous tous. Sachant que cette manifestation draine un public nombreux de Kénitra et la région, atteignant parfois 100.000 spectateurs. C’est un atout que nous devons préserver pour le rayonnement culturel et artistique de Kénitra. Car nous ne pouvons pas continuer de cette manière en abusant de l’amabilité et la confiance des gens.
Je souhaite que les autorités de la ville comprennent cela», souligne Taoufik Lahlou, président du Festival Thamusida, dont le nom a été choisi spécialement pour donner un dynamisme à l’essor économique et culturel de la ville, mettre en valeur son patrimoine architectural et historique, puis contribuer à promouvoir le site archéologique romain Thamusida qui se trouve sur le flanc gauche de l’Oued Sebou, à 14 km de la ville, afin de sensibiliser la population à sa sauvegarde et sa conservation. «Notre objectif, à travers ce festival, est aussi de donner vie à la culture et à l’art dans la capitale du Gharb qui accueille, chaque été et pendant la fête de l’Aïd, un grand nombre de touristes du Maroc et de l’étranger, et ce, en livrant une programmation variée pour satisfaire tous les goûts», précise Taoufik Lahlou. Et d’ajouter que le festival veille, chaque année, à présenter des spectacles artistiques mettant en valeur la richesse du patrimoine musical qui caractérise la région du Gharb.