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Restaurer la confiance à l'ère du changement

Vivons-nous un déficit de confiance ? La question n’est pas que politique, mais elle interpelle également les acteurs économiques. C’est ce qui a d’ailleurs poussé l’Association pour le progrès des dirigeants (APD) à se pencher sur le sujet en insistant sur les clés pour relancer la dynamique de confiance.

Restaurer la confiance à l'ère du changement
Farida Jirari.

Que ce soit dans l’entreprise ou au sein de la grande société : la confiance est le secret de toute réussite. Et si cette confiance commençait à se perdre ? C’est la question soulevée par le Club des dirigeants APD et à laquelle il a tenté de répondre, lors de sa dernière table ronde, en insistant sur les idées à mettre en avant pour restaurer la confiance. Donnant le coup d’envoi de cette réunion, Farida Jirari, directrice générale de l’Association pour le progrès des dirigeants, a tenu à rappeler la conjoncture actuelle de notre pays marquée par plusieurs changements et transformations qui font naitre «un certain sentiment de malaise dans la société et un climat de méfiance qui se manifeste à travers la montée en puissance des tensions sociales, politiques, mais aussi économiques». Le défi est donc de sortir vainqueur de cette situation, et pour cela, il faut, insiste Mme Jirari, une mobilisation générale pour réfléchir ensemble et agir de concert pour restaurer et renforcer la fondation de base de toute société humaine : 
La Confiance. Un constat que partage l’ensemble des invités de l’APD, notamment Touria Lahrach, parlementaire CDT, Driss Jaydan, écrivain, Mohamed Horani, président d’HPS et Driss Benhima, administrateur d’APD. Tous ont relevé le déficit de confiance qui caractérise notre société et qui risque de s’accentuer surtout chez les jeunes.  Motivée plus par l’idée de proposer des solutions que de se limiter à exposer les problèmes, Mme Jirari a interpelé les invités de l’APD pour lancer la réflexion sur les pistes de sortie de cette crise. Pour M. Horani qui explique que devant la transformation numérique de l’économie mondiale qui va radicalement modifier la relation de l’homme à son travail, la seule fenêtre d’opportunité est de se focaliser massivement dans l’économie digitale et de se servir de cette transformation, non seulement pour créer des emplois, mais aussi pour régler par ce biais le problème d’accès à de nombreux services, dont l’éducation et la santé. «Une administration plus efficace et plus transparente, une éducation et une santé disponible et de qualité, voilà ce que permet la transformation digitale, et elle est de nature à restaurer la confiance», résume-t-il. Même son de cloche chez M. Benhima qui de surcroit appelle à s’inscrire dans la poursuite du modèle d’ouverture du Maroc à la mondialisation, dont les effets positifs ne peuvent être négligés. Il a par ailleurs rappelé la nécessité de réussir le chantier de la régionalisation avancée et approfondir la réflexion sur le nouveau modèle de développement de notre pays, un point crucial pour la restauration de la confiance. M. Jaydan et Mme Lahrach complètent cette vision, somme toute positive et accessible, en rappelant le préalable de l’éthique et de la justice dans la reconstruction de la confiance.                                                              

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