Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

BMCE Bank poursuit son road-show de vulgarisation

BMCE Bank Of Africa a organisé, le 10 janvier à Casablanca, une conférence au profit des entreprises clientes opérant dans la région. Au menu, les réformes réglementaires et fiscales de la loi de Finances 2018. D'autres escales sont prévues.

Décortiquer les nouvelles mesures fiscales de la loi de Finances 2018, les expliquer et les vulgariser. Telle a été la mission des experts de BMCE Bank Of Africa et ses partenaires, mercredi 10 janvier à Casablanca. Dans une salle comble, des opérateurs économiques de la région de Casablanca ont eu l’occasion de se familiariser avec les nouvelles dispositions fiscales. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un road-show qui «vise à présenter les dispositions de la loi de Finances 2018, les nouveautés fiscales et les mesures incitatives ainsi que la digitalisation de certaines démarches administratives», déclare le groupe bancaire. Pour Azzeddine Alami Hamdouni, directeur régional Casablanca Nord de BMCE Bank Of Africa, la loi de Finances (LF) 2018 devra contribuer de manière considérable à promouvoir la dématérialisation des procédures administratives, encourager l’investissement et améliorer le climat des affaires. Un avis partagé par Fakir El Mahdi, expert-comptable et directeur associé de AdValue A&C. 

Il estime que cette loi de Finances marque un «tournant majeur, puisque le levier fiscal est dorénavant orienté développement économique et non seulement un moyen d’augmenter les recettes de l’État». Pour Fakir El Mahdi, la LF 2018 devra encourager le développement du tissu entrepreneurial au Maroc. Elle a été inspirée, selon lui, du discours de Sa Majesté du 13 octobre 2017, où le Souverain a appelé à une reconsidération du modèle de développement économique du pays. «Le développement économique du Maroc repose essentiellement sur l’agriculture et la consommation intérieure. Ce modèle s’est essoufflé. On doit aller vers plus d’industrialisation. Ceci implique notamment des efforts d’ordre fiscal de la part de l’État», déclare Fakir. 
Dans cet esprit, la LF 2018 a apporté des réponses non négligeables, à l'en croire, en l’occurrence le passage d’un taux d’IS proportionnel à un barème progressif, le régime de restructuration des entreprises, l’exonération de l’IS au profit des coopératives et associations d’habitation et le relifting du programme Tahfiz pour ce qui est de l’IR. Il cite aussi les incitations en termes de TVA pour le secteur aquacole, celles pour la vente en état futur d’achèvement (VEFA) ou encore les exonérations au profit du secteur hôtelier. 
Ces quelques mesures devront ainsi «encourager et appuyer la création, la restructuration et l’investissement des entreprises, soutenir les jeunes entreprises et faciliter l’accès des investisseurs au foncier, sans oublier l’amélioration de la compétitivité», énumère l’expert-comptable. Avant l’étape casablancaise, BMCE Bank Of Africa a organisé 3 conférences mobilisant plus de 500 participants à Tanger, Agadir et Fès en décembre 2017. D’autres sont prévues tout au long du mois de janvier et début février à Rabat, Marrakech et Nador. 

Lisez nos e-Papers