Pour une bonne appréciation musicale de la part des jeunes

Cet événement entre dans le cadre des activités de l’Université Mohammed V, visant à rehausser l’action culturelle et consolider sa position au sein de cet établissement d’enseignement supérieur. Pour cette édition, les organisateurs, notamment des professeurs et des cadres de l’Université, n’ont ménagé aucun effort pour livrer un programme des plus riches et diversifiés qui s’est étalé sur toute une semaine. Parmi les activités de cette semaine, le Centre culturel de l’Université et la branche de la Licence professionnelle en Éducation musicale ont organisé, à la Faculté des sciences de l’éducation, une conférence sous l’intitulé «Les manières de développer des mécanismes de l’appréciation musicale pour les jeunes. Quels rôles doivent jouer les secteurs et les potentialités de la société civile ? La bonne appréciation dans le bon esprit». La conférence fut introduite par le mot du Dr Abdelhanin Belhaj, président de l’Université Mohammed V par intérim, puis celui du doyen de la Faculté des sciences de l’éducation. Par la même occasion un documentaire a été diffusé sur «L’éducation musicale au Maroc, entre réalité et aspirations», réalisé par le Dr Mohcine Khannouss, les professeurs Latifa Sabae et Zakaria Fahim.
La thématique de la conférence a été, par la suite, discutée par des professeurs universitaires, des artistes, des musicologues, des chercheurs et académiciens. «Les intervenants ont, à ce propos, abordé les problèmes et contraintes qui empêchent le développement des outils pour l’acquisition de l’appréciation musicale au profit de nos jeunes. Ils ont tous été d’accord sur le fait que l’appréciation est un choix et une préférence personnelle qui ne se discute pas et entre dans le cadre la liberté de choisir. Mais n’empêche que la responsabilité d’un certain nombre de secteurs gouvernementaux, notamment l’Éducation nationale, la Culture, la Jeunesse et sports, l’Enseignement supérieur, la Communication, est prise en considération, entre autres par les acteurs de la société civile, dont le rôle est aussi prépondérant pour armer et protéger la jeune génération, pour qu’elle puisse développer son appréciation musicale. Et ce en lui fournissant les outils adéquats pour comprendre, analyser, distinguer, comparer et classer sur la base de critères objectifs, afin d’avoir une évaluation musicale correcte», souligne le Dr Mohcine Khannouss qui a introduit les travaux de la première séance, avec un exposé d’encadrement auquel a fait suite une table ronde animée par le Dr Mohamed Radi, directeur du Centre culturel de l’Université Mohammed V.
«La semaine a été très fructueuse. Il nous reste de rassembler les recommandations des participants, concernant la thématique de la conférence, afin de les soumettre aux entités compétentes, tout en généralisant leur diffusion dans tous les médias», précise le Dr Mohcine Kahannouss.