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Les bonshommes de Ryad Mouline seront présentés à Rabat

La Villa des arts de Rabat invite le public à découvrir «Ryad Mouline Art» du 18 janvier au 18 février.

Les bonshommes de Ryad Mouline seront présentés à Rabat
Les personnages de Mouline symbolisent l'identité marocaine.

Après Casablanca, les bonshommes en djellaba blanche, tarbouche rouge et babouches jaunes arrivent à Rabat. Ces personnages aux traits effacés ou semblables sont créés par Ryad Mouline. Ils symbolisent l’identité marocaine. Présentée sous le titre «Ryad Mouline Art», l’exposition sera ouverte au large public du 18 janvier au 18 février à la Villa des arts de Rabat. Autodidacte, amoureux du Maroc, Ryad Mouline s’inspire de son vécu et de ses souvenirs d’enfance pour dresser une galerie de profils et de silhouettes typiques du patrimoine culturel marocain. Cette démarche, qui raconte l’histoire d’un Maroc à la fois traditionnel et actuel, met en lumière avec ce qu’il faut de naïveté les traits saillants de l’identité du Royaume et de ses habitants. Univers coloré et expressif au sein duquel transparait tout le plaisir que le peintre a pris dans l’exécution de ses toiles, il met à profit sa passion pour l’art et la culture marocaine en esquissant des portraits sensibles de figures qui rendent hommage aux traditions de son pays et aux coutumes locales. Originaire de Rabat, Ryad Mouline a vécu plus de douze ans aux États-Unis, mais il est resté attaché à son Maroc et à l’apparence du Marocain traditionnel. De retour au Maroc, où il s’est spécialisé dans le conseil et le développement d’entreprises, l’artiste a mis à profit sa passion pour l’art et la culture marocaine en esquissant des portraits sensibles de figures anonymes qui rendent hommage aux traditions de son pays et aux coutumes locales. Cet univers coloré et expressif de l’artiste rejoint un engagement artistique exprimé très tôt dans la vie de Ryad Mouline : petit déjà, il fabriquait des sculptures à partir de pochettes et de canettes, chantait dans la chorale de son lycée, faisait du théâtre et de la photographie. À l’âge adulte, il a su conserver son innocence et sa légèreté pour donner vie à des œuvres libres. 

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