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Aventurière hors-norme, Bouchra Baibanou est plus que jamais déterminée à venir à bout des sept plus hauts sommets du globe. En effet, l’alpiniste marocaine, qui a déjà atteint le sommet de la plus haute montagne au monde (le mont Everest 8.848 m) en mai 2017, s’apprête à conquérir le point le plus haut du continent Antarctique à savoir le mont Vinson qui culmine à 4.892 mètres d’altitude. Afin de mettre la lumière sur son nouveau défi, Babanou a tenu, mardi, un point presse à Casablanca où elle a détaillé les spécificités de ce nouveau challenge. Et le défi sera de taille, d'autant plus que l’ascension du mont Vinson, qui se trouve à seulement 1.200 km du pôle Sud, sera très difficile à cause conditions climatiques qui sévissent dans cette région du monde, avec des températures qui avoisinent les -40°C. La nouvelle aventure de Baibanou devrait commencer le 2 décembre prochain où elle rejoindra la ville la plus australe du Chili, avant de s’embarquer sur un avion spécial en direction du continent Antarctique et d’attaquer 10 jours d’ascension du mont Vinson. Signalons que le mont Vison qui a été découvert en 1958 n’a été gravi qu’en 1966. Cette montagne isolée reste peu foulée, seulement 1.100 personnes ont réussi son ascension.
Questions à Bouchra Baibanou
Après les six sommets que vous avez gravis, un nouveau challenge se profile à l’horizon. Pouvez-vous nous parler de cette nouvelle aventure ?
En effet, c’est une grande aventure pour moi ! Car, comme vous le savez, l’ascension du mont Vinson va nous emmener en Antarctique, un continent très froid avec beaucoup de vent où les conditions météo sont très défavorables. Même si la hauteur de cette montagne n’est pas très élevée (4.832 m) comparée à d’autres massifs montagneux, les conditions météo rendent son ascension très difficile.
Comment va se dérouler votre voyage ? Quels sont les moyens logistiques mis à votre disposition pour réussir ce défi ?
Je pars le dimanche 2 décembre en direction de la ville de Santiago au Chili. De là, je vais prendre un avion en direction de la ville de Punta Arenas qui est la ville la plus australe du Chili. Ensuite, on va reprendre un autre avion qui nous emmènera au continent Antarctique, avant d’embarquer à bord d’un troisième avion qui nous déposera à côté du camp de base à 2.200 m. De là, on entamera notre marche vers le sommet.
Comment avez-vous préparé votre nouveau défi ?
Ce sont surtout des entraînements habituels comme j’ai déjà fait pour l’Everest, avec des séances intenses de cardio de musculation et beaucoup de préparation mentale pour supporter les conditions météo. Le seul détail qui diffère est la préparation pour le froid que j’appréhende en prenant des douches froides le matin (rires).
