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Boujemâa Guilloul en finale, les espoirs nationaux impressionnent leurs adversaires étrangers

La compétition continue de battre son plein sur les rivages de la plage Moulay Bouzerktoune, près d'Essaouira. Engagés dans la compétition junior, les espoirs du windsurf national ont réussi à bien se placer dans le top 10, devant de jeunes professionnels de la discipline. Chez les élites, le champion marocain Boujemâa Guilloul s’est facilement qualifié pour la finale après avoir survolé les trois heats qualificatifs.

Boujemâa Guilloul en finale, les espoirs nationaux impressionnent  leurs adversaires étrangers

Le spectacle était au rendez-vous, en fin de semaine dernière, sur la plage Moulay Bouzerktoune, à 25 km au nord d’Essaouira. Grâce à des conditions météo très favorables, avec un vent de secteur nord très fort et des vagues de plus de 3 mètres, les riders engagés dans le Championnat du monde de windsurf qui se poursuit jusqu’au 7 avril ont eu l’occasion d’étaler leur talent lors des quatre premiers jours de la compétition. Les journées de mercredi, jeudi et vendredi ont été marquées par l’entrée en lice des riders junior et senior. Natifs de la région, les jeunes espoirs du windsurf national ont étonné leurs adversaires étrangers par l’excellent niveau qu’ils ont affiché pendant la compétition. Exécutant des figures très élaborées, les «locaux» ont impressionné leurs adversaires, et ce malgré le manque de moyens et l’absence de sponsors. Des contraintes qui n’ont pas empêché les riders marocains de tenir tête à des windsurfeurs qui font de la compétition partout sur la planète. D’ailleurs, quatre d’entre eux sont parvenus à atteindre le dernier carré et ont réussi à se placer dans le top 10 de cette catégorie qui a été remportée par le Japonais Takara Ishi.

Boujemâa Guilloul imbattable sur son spot de «Moulay»

Organisateurs et compétiteur en même temps, Boujemâa Guilloul est sur tous les fronts pour que le Championnat du monde se déroule dans les meilleures conditions. Et malgré les contraintes organisationnelles, ce natif de la région reste concentré et imbattable lors de la compétition. D’ailleurs samedi, lors des heats qualificatifs pour la finale élite de l’IWT (International Windsurf Tour), Guilloul a comme d’habitude impressionné ses adversaires et les juges de la compétition par l’aisance avec laquelle il exécute des figures aériennes très impressionnantes sur des vagues qu’il maîtrise parfaitement. Et sauf erreur de parcours, le trentenaire devrait décrocher une nouvelle fois cette première étape sur le calendrier de l’IWT. En revanche, la chance n’était pas du côté de son compatriote, Soufiane Sahli. Logé dans le heat 17, le rider de 26 ans n’a pas réussi à se qualifier pour la finale à cause du niveau très élevé de ses adversaires. Même chose pour Abdelhamid Mana, Abdelrahim Elabdi, Hicham Egganfi et Fattah Alamara qui n’ont pas réussi à dépasser la deuxième série des heats éliminatoires. 

DNES, Amine Raad

 

Déclarations : «Le but de cet événement est de promouvoir les sports nautiques à Essaouira»

«Cette année, on est sur un concept plus important que celui de l’année dernière, avec l’organisation de deux compétitions en une, à savoir l’étape du circuit IWT et une coupe du monde PWA (Professional Windsurfers Association). Cela permet aux jeunes Marocains d’avoir un avant-goût de ce que peut être une compétition internationale de windsurf. L’objectif de l’organisation de cet événement au Maroc et à Essaouira en particulier est de développer le secteur du sport nautique en initiant des jeunes de la région ou du Maroc. Notre pays jouit en effet de toutes les conditions nécessaires pour produire de grands champions.»

 Boujemâa Guilloul, champion marocain de windsurf

«J’espère atteindre le niveau de Boujemâa Guilloul»

«Même si les moyens restent limités, nous, les jeunes espoirs, avons fait de notre mieux pour ne pas terminer au bas du tableau. Mon objectif est d’attendre le même niveau que Boujemâa Guilloul, qui est un exemple à suivre pour les jeunes de la région.»Hamza Addi, jeune rider espoir

«La compétition est plus dure cette année»

«Il y a beaucoup de professionnels avec un niveau très relevé cette année. Du coup, ils sont un peu plus difficiles à battre. Mais malgré cela, on leur a donné beaucoup de fil à retordre sur l’eau, d'autant plus que l’on connaît très bien le spot. Même si le moral est un peu bas, car je devais participer à une étape de l’IWT à Hawaii aux États-Unis, mais à cause d’un problème de visa, je n’ai pas pu m’y rendre et ça reste toujours frustrant.»


Soufiane Sahli, demi-finaliste élite

 

 

 

 

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