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Après la budgétisation, 15 plans d'action sectoriels validés

Sur les 21 Plans d'action sectoriels pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable, 15 ont été validés lors de la réunion du Comité de pilotage qui a regroupé à Rabat l'ensemble des départements ministériels chargés d'identifier les cibles à atteindre d’ici 2020. Cette réunion intervient à la suite de l'examen par ce même Comité de pilotage du programme budgétaire des trois prochaines années. Adoptée juin 2017 par le Conseil des ministres, cette Stratégie vise à assoir les fondements d’une économie verte d’ici 2030.

Après la budgétisation, 15 plans d'action sectoriels validés
Nezha El Ouafi (au centre), secrétaire d’État au Développement durable, a indiqué que les résultats de ces réunions seront partagés avec toutes les parties prenantes à l’occasion de la tenue de la prochaine session du Conseil national de l'environnement. Ph. DR

Vingt-et-un Plans d’action sectoriels pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable ont été finalisés lors de la réunion qui a regroupé les représentants de 27 départements ministériels concernés. Adoptée en juin 2017 par le Conseil des ministres, cette stratégie vise à assoir les fondements d’une économie verte d’ici 2030. Ces 21 Plans ont été élaborés pour déterminer la contribution de chaque secteur économique dans la mise en œuvre de cette stratégie, avec un Plan d’action transversal relatif à la mise en œuvre du volet concernant l’«Exemplarité de l'État», indique une communiqué du secrétariat d’État au Développement durable. 
Sur ces 21 Plans d'action sectorielle, 15 Plans ont été validés par les départements concernés. Il a également été convenu que chaque département ministériel identifiera les actions prioritaires à entreprendre et les cibles à atteindre d’ici 2021 ainsi que les indicateurs de suivi pour permettre d’évaluer le progrès réalisé dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable. Il a été également convenu de partager ces indicateurs avec le ministère de l’Économie et des finances pour les programmer dans les budgets sectoriels à partir de 2019 et les intégrer au niveau de leurs rapports de performance sectorielle. Avant cette réunion, Nezha El Ouafi, secrétaire d'État au Développement durable, avait présidé à Rabat l'examen du programme budgétaire des trois prochaines années et fixé les indices de leur suivi et leur mise en œuvre ainsi que les buts de leur réalisation à l'horizon 2021 et 2030 pour procéder à l'évaluation du progrès enregistré dans ce domaine. Les résultats de ces réunions seront partagés avec toutes les parties prenantes à l’occasion de la tenue de la prochaine session du Conseil national de l'environnement.
Le secrétariat d’État au Développement durable, en sa qualité de président de ce conseil, viellera à impliquer toutes les parties prenantes, notamment la société civile, les opérateurs économiques et les agences de développement, dans l’identification des priorités nationales pour jeter les bases d’un développement durable.
Au niveau national, la Stratégie nationale de développement durable s'articule autour de plusieurs axes dont la conciliation de la modernisation de l'agriculture et développement durable, la gestion rationnelle des ressources halieutiques, la valorisation des forêts, la transition énergétique et la création d'un secteur minier durable. Cette Stratégie a entamé sa phase d'évaluation en janvier de cette année. Cette stratégie, qui vise la transition progressive de notre pays vers l'économie verte et inclusive à l’horizon 2030 et au service de l'éradication de la pauvreté, repose sur 7 enjeux, 31 axes stratégiques et 137 objectifs stratégiques. Cette Stratégie comprend la consolidation de la gouvernance du développement durable, l'amélioration de la gestion et la valorisation des ressources naturelles et renforcer la conservation de la biodiversité et la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre le changement climatique.
En plus de la réduction des inégalités sociales, la Stratégie nationale de développement durable est également une réponse à la dégradation de l'environnement que connait actuellement le Maroc. «Le coût de la dégradation environnementale pour le Royaume a été évalué, pour 2014, à près de 32,5 milliards de dirhams, ou 3,52% du PIB, alors que le coût des émissions de gaz à effet de serre pour l’environnement global est estimé à 1,62% du PIB», a conclu une étude de la Banque mondiale (BM) présentée en janvier 2017 à Rabat. La pollution de l’eau arrive en tête des pertes économiques et constitue (1,26% du PIB) le premier vecteur de dégradation de l’environnement, suivie par la pollution de l’air (1,05% du PIB). Le même document de la BM indique que les dégâts causés par les émissions de gaz à effet de serre à l’environnement global sont estimés à 1,62% du PIB. La dégradation des sols entraîne également des coûts considérables (0,54% du PIB), notamment en raison de l’érosion des terres cultivées et du défrichement et la désertification des terres de parcours. 

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