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«Burn out» de Nour-Eddine Lakhmari à la présélection des Oscars 2019

Le long métrage «Burn out» de Nour-Eddine Lakhmari représentera le Maroc dans la compétition de la présélection des Oscars 2019, et ce, dans la section du «Meilleur film étranger».

«Burn out» de Nour-Eddine Lakhmari  à la présélection des Oscars 2019

Cette décision est venue suite à la délibération de la Commission de sélection présidée par la productrice Souad Lamriki et composée de la réalisatrice Layla Triqui, Khadija Feddi du Centre cinématographique marocain (CCM), la réalisatrice et distributrice Imane Mesbahi, le réalisateur Driss Mrini, le critique de cinéma Ahmed Sijilmassi, puis le comédien Fehd Benchemsi.
À propos de cette sélection, le CCM souligne que la Commission s’est basée sur les critères établis par «The Academy of Motion Picture Arts and Sciences» pour choisir entre les quatre films qui sont restés en deuxième partie des délibérations, notamment «Les voix du désert» de Daoud Aoulad Sayed, «Larmes de sable» de Aziz Salmy, «Addour» d’Ahmed Baidou et «Burn out» de Nour-Eddine Lakhmari. Sachant que la première liste comprenait cinq autres longs métrages qui sont «La divorcée» de Rachid Laaroussi, «Pile ou face» de Hamid Ziane, «Nouhe ne sait pas nager» de Rachid El Ouali, «Korsa» de Abdellah Toukouna et «À la recherche du pouvoir perdu» de Mohamed Ahed Benssouda.
Rappelons que le film «Burn out», complétant la trilogie cinématographique de Nour-Eddine Lakhmari après «Casanegra» et «Zero», raconte l’histoire d’Ayoub, le jeune cireur de 13 ans qui a toujours rêvé d’acheter une prothèse à sa maman handicapée. Alors que Jad, fils d’un grand entrepreneur, ayant tout hérité de son père défunt est un fervent passionné des voitures de sport. La troisième protagoniste dans l’histoire de Lakhmari est Aida, la jeune interne des hôpitaux. Chacun de ces trois personnages fait des rencontres atypiques avec des personnes contradictoires, mettant en exergue les contrastes de la grande métropole Casablanca. Cette cité qui n’arrête pas de fasciner le réalisateur et d’interpeler sa réflexion créative. «Mon idée était de faire un film différent des deux précédents avec une narration autour de plusieurs sujets qui m’interpellent dans cette ville. Car Casablanca représente pour moi le microcosme du Maroc. Par exemple, dans ce film, il y a le couple riche qui a des problèmes, le jeune garçon qui voulait faire quelque chose pour sa maman, la jeune interne de l’hôpital, le politicien… C’est tout un puzzle entre les trois films avec une réponse dans chacun, des scènes qu’on a l’impression qu'elles reviennent…», précise le réalisateur qui ne manque pas de justifier son choix de la présence du corps dans ses films par le fait qu'en tant qu’artiste, il doit montrer la société marocaine telle qu’elle est, en filmant l’humain avec ses traditions, ses costumes, son langage… «C’est tout un travail anthropologique et sociologique que je fais pour montrer la réalité de notre société. Nous devons nous aimer et aimer notre corps», dit-il.

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