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Les cadres réglementaires ont révolutionné le secteur en Afrique

Les marchés de l’électricité en Afrique ont connu une transformation substantielle sur les deux dernières décennies. Selon un nouveau rapport de la Banque africaine de développement (BAD) sur le secteur, cette évolution est attribuable à l’ouverture progressive des marchés, leur libéralisation et les nombreuses réformes engagées.

Les cadres réglementaires ont révolutionné le secteur en Afrique

Le marché de l’électricité en Afrique a connu une transformation substantielle sur les deux dernières décennies. Cette évolution est à attribuer au processus de libéralisation et la réforme du secteur dans plusieurs pays du continent. Le constat est de la Banque africaine de développement consenti dans son nouveau rapport sur la réglementation du secteur de l'électricité dans le continent. Le document indique que les gouvernements africains ont fait des progrès «indéniables» dans l'élaboration de cadres réglementaires régissant leurs secteurs de l'électricité. 

Ces progrès sont toutefois inégaux à travers le continent. Le rapport révèle, par ailleurs, que les secteurs d’électricité les plus développés en Afrique sont ceux présentant des niveaux élevés en termes d’accès à l’énergie et d’investissement dans les infrastructures, c’est le cas de pays comme l’Afrique du Sud et le Kenya. D’autres facteurs expliquent également cet état de fait. Le rapport cite ainsi les décisions politiques des gouvernements africains et la stabilité politique en plus de facteurs macro-économiques comme les risques de change et les risques liés aux marchés des capitaux. Les experts de la BAD soulignent que globalement, il existe des systèmes de régulation de l’électricité bien développés dans les quinze pays de l’échantillon objet de l’étude. 

Selon la BAD, la régulation et la réglementation sont cruciales pour s’assurer notamment de la qualité de prestation de services fournis aux usagers, d’une part,  mais aussi de l’attractivité du secteur auprès des investisseurs privés d’autre part, désireux d’obtenir des gages de transparence, de prévisibilité et de bonne gouvernance avant de s’engager.  Or, nuance le rapport, si la majorité des pays africains ont développé des cadres institutionnels plutôt solides pour réguler leur secteur national de l’électricité, beaucoup reste toutefois à faire en matière d’indépendance réglementaire. «Des progrès significatifs ont été enregistrés dans chacun des domaines que couvre l’étude. Reste à consentir encore plus d’efforts pour favoriser la mise en place d’un environnement dans lequel les acteurs du secteur privé se sentent à l’aise d’investir», confirme Wale Shonibare, directeur du département des Solutions financières dans l’énergie, des politiques et de la réglementation à la BAD. 

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