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Le casse-tête des fournitures scolaires

À quelques jours de la rentrée, c’est la ruée sur les fournitures scolaires. Que ce soit en librairie ou dans les grandes surfaces, les élèves et surtout les parents s’arrangent pour avoir le meilleur rapport qualité/prix en vue de faire de bonnes affaires et gérer au mieux leurs budgets.

Chaque année, la rentrée constitue une période stressante pour les familles, la réussir est donc important et crucial, car cela augure d’une bonne année scolaire. Les parents ont surtout des motivations financières, les élèves sont plus attentifs à l’esthétique. Pour réussir un équilibre entre les deux, les libraires redoublent d’imagination pour présenter une offre aussi variée qu’abondante de fournitures scolaires. La liste des fournitures scolaires représente en effet le premier contact des élèves avec la nouvelle année. Pour leur part, les parents s’essoufflent en courant à droite et à gauche pour satisfaire les besoins de leur progéniture. Leur objectif : assurer à ces derniers une scolarité de bon niveau afin de leur garantir un avenir décent.
À l'instar des grandes surfaces, les librairies sont sollicitées dans tous les quartiers. En plus de vendre des livres scolaires, elles mettent à disposition des fournitures scolaires, qui occupent la tête de liste en termes de chiffres d’affaires. Tendance oblige, chaque année, les produits sont plus attrayants : cartables fabriqués dans de belles matières et présentés dans des coloris tendance, cahiers de toutes les couleurs et les marques, des stylos raffinés, des accessoires aussi variés et parfois surprenants pour les parents, mais très sollicités par les élèves.
«Chaque année, je viens avec mes enfants pour acheter les fournitures scolaires en librairie. On y trouve généralement tous ce dont on a besoin. Pour les prix, cela varie selon la qualité des produits. Parfois, on est obligé d’aller à la recherche de nouveaux manuels qui ne sont pas forcément disponibles en quantité suffisante», explique un parent d’élève à Casablanca. Même son de cloche chez les libraires qui affirment que le changement fréquent de manuels scolaires leur pose parfois problème. «Nous avons commencé les préparatifs au mois de mai. Là, on est prêt, tout est bien organisé pour satisfaire le client et lui garantir un service fluide et de qualité. Le seul problème auquel nous sommes confrontés chaque année, ce sont les nouvelles éditions des livres scolaires que nous n’arrivons pas à acquérir à temps pour les présenter à nos clients», note un libraire de la place.
Côté budget, il y en a pour toutes les bourses. Mais si on ajoute le beau cartable bien garni, aux frais d’inscription et à l’achat de nouvelles tenues pour le jour J, le coût grimpe rapidement et la facture de la rentrée devient très lourde pour les familles. 

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