Une attention particulière sera réservée au comédien international hollandais d’origine marocaine (de la région du Rif) Najib Amhali ainsi qu’aux mères d’artistes qui ont brillé par leur dévouement à leur art. Les organisateurs ont choisi la Hollande comme invité d’honneur de cette année, et ce, à travers la présence de ses hommes de culture, de ses cinéastes et de ses productions cinématographiques. C’est toujours dans le même concept et la volonté de mener un débat fructueux autour des valeurs partagées par les citoyens des deux rives de l’Océan, que le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix (CMCDP) continue de faire rayonner ce festival afin d’établir des relations d’échange et de dialogue entre les cinéastes de ces différents pays. D’où l’ampleur qu’a pris cet événement qui a fait du chemin, depuis sa création, grâce aux thématiques abordées chaque année et auxquelles participent de nombreux intellectuels et défenseurs des droits de l’Homme. C’est, d’ailleurs, l’objectif du festival, comme le souligne Abdesslam Bouteyeb, directeur exécutif du Prix international Mémoire pour la démocratie et la paix et directeur du festival. «Le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix est conscient de l’importance et de l’utilité du travail sur la mémoire pour renforcer la démocratie et la paix. Le Centre est convaincu que la consolidation des valeurs humaines, dans leur dimension universelle, contribue à atténuer l’impact des problématiques relatives à la mémoire collective et commune, d’où sa défense du principe de coexistence entre les peuples, les cultures et les individus, tout en prônant la réduction des écarts d’ordre religieux, linguistique et identitaire et en préconisant le règlement des différends par le recours au dialogue, à la communication et à l’interaction».
Toutefois, c’est dans un esprit de reconnaissance que le festival va célébrer des femmes qui ont été derrière l’épanouissement de leurs enfants, devenus de grands artistes, notamment les mères respectives de Benaissa Jirari et Jamila El Houni. Par ailleurs, les organisateurs estiment qu’il est de leur devoir de reconnaitre le travail ô combien important de tous ceux qui ont contribué à l’épanouissement de ce festival comme l’intellectuel Abdelhafid El Aissaoui, ainsi que l’artiste Farouk Aznabet.