La Chambre des conseillers prend part à la réunion annuelle du réseau parlementaire de la Banque mondiale et du FMI

Une délégation de la Chambre des conseillers a pris part, les 16 et 17 avril à Washington, à la réunion annuelle du réseau parlementaire de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Selon un communiqué de la Chambre des conseillers, cette conférence, qui réunit chaque année près de 150 parlementaires de 65 pays, vise à faire avancer les initiatives internationales de développement, assurer une plus grande stabilité économique, lutter contre la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable (ODD).
La délégation était composée de la vice-présidente de la Chambre des conseillers et présidente du Chapitre Maroc du réseau parlementaire de la Banque mondiale et du FMI, Neila Tazi, du vice-président de la Chambre des représentants, Rachid El Abdi, du vice-président de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée, Lhou Marbouh, du président de la Commission de contrôle des finances publiques, Driss Skalli Adaoui, et du membre du conseil d'administration du réseau parlementaire de la Banque mondiale et du FMI, Lahcen Heddad.

Lors d'un panel consacré à la lutte contre la corruption sous le thème «La bonne gouvernance et le rôle des législateurs», Mme Tazi a mis en avant l'expérience marocaine en matière de lutte contre la corruption, la stratégie nationale et la récente mise en place de la Commission nationale de lutte contre la corruption. En sa qualité de représentante de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mme Tazi a jeté la lumière sur le rôle du secteur privé et l'action de la CGEM à travers sa «Commission éthique et bonne gouvernance», en matière d'élaboration de la stratégie nationale, ainsi que de pilotage par le secteur privé du programme 8 (intégrité du monde des affaires), et de déploiement d'outils, notamment la charte responsabilité sociétale des entreprises (RSE), la promotion de la norme ISO 37001 et la participation du secteur privé dans l'élaboration des lois. Elle a, dans ce sens, mis l'accent sur le rôle fondamental des parlementaires, qui devraient user davantage de leur statut de législateurs pour combattre la corruption, mettant en lumière la dimension globale de la stratégie nationale en la matière. n