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Chancerelle s'offre une nouvelle usine au Maroc

Quatre millions d’euros, 4.000 mètres carrés et 130 emplois directs. Le français Chancerelle a investi dans une nouvelle usine à Laâyoune, sa deuxième au Maroc après celle d’Agadir. Celle-ci aidera l’industriel à maintenir sa chaîne de froid.

Chancerelle s'offre une nouvelle usine au Maroc
Chancerelle a réalisé un chiffre d’affaires de 145 millions d’euros en 2017.

Chancerelle renforce sa présence au Maroc. La plus ancienne conserverie de sardines au monde encore en activité vient d’investir 4 millions d’euros dans une unité industrielle à Laâyoune. D’une superficie de 4.000 mètres carrés, la nouvelle usine emploiera 130 personnes. Elle permettra «de transformer les sardines dès que les bateaux accosteront afin de maintenir la chaîne de froid et de contrôler au plus vite leur qualité», a déclaré à la presse française Jean-François Hug, PDG de Chancerelle.
Sur le terrain, une fois de retour, les bateaux remettront leur marchandise à l’unité industrielle où le poisson sera traité (nettoyé et éviscéré) avant d’être mis dans des caissons glacés pour être transporté vers l’usine d’Agadir, opérationnelle depuis 2009. Il s’agit donc d’une unité de première transformation. Pour Chancerelle, cet investissement était nécessaire pour maintenir la chaine de froid. Afin d'assurer une livraison continue en sardine, l'entreprise a signé des partenariats avec une trentaine de chalutiers de la région. 
Belma, l’usine d’Agadir, qui représente la moitié de la production de Chancerelle, emploie 1.000 personnes. 
En 2017, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 145 millions d’euros. Sa production est estimée à un peu plus de 150 millions de boîtes de conserve. Sa part de marché en France est de l’ordre de 37% sur la sardine entière et d’environ 10% toutes espèces de poissons confondues. L’entreprise basée dans le département du Finistère a entamé une stratégie de diversification pour augmenter ses parts de marché. 
Maquereaux, thon et foie de morue font désormais partie de ses produits. Le secteur de transformation et de valorisation des produits de la mer traite près de 70% des captures de la pêche côtière du pays, selon la Fédération nationale des industries de transformation et de valorisation des produits de la pêche (FENIP). Le secteur exporte environ 85% de sa production sur 133 pays à travers le monde. Sa contribution au PIB est de l’ordre de 3%. Son chiffre d’affaires annuel à l’export dépasse les 2 milliards de DH. Ce secteur, c’est également 170.000 emplois directs et 490.000 indirects. Au total, précise la fédération, 3 millions de personnes vivent de cette activité. 

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