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Le Chef du gouvernement appelle les partis politiques et les organisations syndicales à la mobilisation totale pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume

Le Chef du gouvernement a fait savoir que S.M. le Roi Mohammed VI avait fait part au Secrétaire général des Nations unies de Son rejet des provocations des séparatistes, signalant que le Souverain allait informer tous les dirigeants des pays amis des derniers développements que connaît la région.

Le Chef du gouvernement appelle les partis politiques et les organisations syndicales à la mobilisation totale pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume
M. El Othmani a fait valoir que le Maroc ne permettra pas aux séparatistes d'avoir accès à la zone tampon.

Le Maroc n'accepte pas et n'acceptera jamais le changement des données existantes sur le terrain dans la zone tampon, particulièrement la construction de certaines bâtisses, a affirmé, lundi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani. Le Maroc considère toute modification des données dans la zone tampon comme étant «une agression à son encontre», a souligné M. El Othmani, qui s'exprimait lors d'une réunion avec les secrétaires généraux et premiers secrétaires des centrales syndicales, ainsi que ceux des partis politiques non représentés au Parlement, consacrée aux derniers développements de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, selon un communiqué du département du Chef du gouvernement. Au cours de cette réunion, à laquelle ont pris part également le ministre d’État chargé des droits de l'Homme et le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, et qui a constitué une occasion pour transmettre aux participants les différentes initiatives entreprises par le Maroc en vue de défendre ses causes sacrées au sein des différents fora internationaux, M. El Othmani a appelé tous les partis politiques et les syndicats à une mobilisation totale au sujet de la question de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume, notant que le Maroc est appuyé dans ce cadre par les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU qui a souligné la nécessité de garder le statut de la zone tampon comme il était auparavant.

Le Chef de gouvernement a fait savoir, à cette occasion, que S.M. le Roi Mohammed VI avait fait part au Secrétaire général des Nations unies de Son rejet des provocations des séparatistes, signalant que le Souverain allait informer tous les dirigeants des pays amis des derniers développements que connaît la région. Après avoir rappelé le processus positif qui a accompagné la défense de la question de l'intégrité territoriale au niveau international, M. El Othmani a fait valoir que le Maroc, et sur Ordre de S.M. le Roi, prend très au sérieux cette question, et ne permettra pas aux séparatistes d'avoir accès à la zone tampon, notant, à cet égard, que la proposition d'autonomie présentée par le Maroc est la solution la plus efficiente, et a été qualifiée de sérieuse et crédible par de nombreux pays. Il a également rappelé, ajoute le communiqué, les démarchés entreprises par le Maroc pour s'intégrer dans différents regroupements régionaux africains, à leur tête le retour du Maroc à l'Union africaine et l'adhésion au Conseil de paix et de sécurité de l'UA, relevant que «grâce aux Hautes Orientations Royales, le Maroc commence à conforter son positionnement, tandis que les séparatistes sont en constante régression, de même que leurs allégations dans les fora internationaux».

Pour sa part, le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur a exposé les développements de la situation dans la zone tampon et les manœuvres fomentées par les séparatistes, faisant observer que le Maroc était prêt à toute éventualité et qu'il n'accepterait pas la politique du fait accompli. De leur côté, les secrétaires généraux des syndicats et des partis politiques non représentés au Parlement ont exprimé leur disposition totale à adhérer à toutes les initiatives visant à défendre la question de l'intégrité territoriale du Royaume, faisant part également de leur détermination à faire face à toutes les manœuvres à même de porter atteinte au Maroc et à son intégrité territoriale. 

Des partis politiques dénoncent les récentes provocations du «polisario»

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Saâd Eddine El Othmani, a indiqué que «ce qui s'est produit dans la zone tampon du Sahara marocain (...) est une atteinte à la souveraineté du Royaume». Il a ajouté que «le Maroc a laissé cette zone de son plein gré afin d'apaiser les tensions qui agitent la région, et pour qu'il n'y ait aucun prétexte de violation de l'accord de cessez-le-feu que le Royaume a accepté à cette époque». De son côté, le Parti de l'Istiqlal a précisé que les déplacements «dangereux» du «polisario» constituent un acte hostile au Maroc et une vraie menace à son intégrité territoriale, à la paix et à la sécurité dans la région, ainsi qu'une violation flagrante aux accords militaires et au cessez-le-feu et un défi envers la communauté internationale. Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion présidée lundi par le secrétaire général de cette formation, Nizar Baraka, et consacrée aux derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, le comité exécutif du parti a appelé le secrétaire général des Nations unies et le Conseil de la sécurité à assumer l'entière responsabilité de ce qui se passe dans ces régions et à forcer le «polisario» à se retirer immédiatement de ces zones.

Pour sa part, le parti de l'Union constitutionnelle a condamné fermement les violations des conventions onusiennes, mettant en garde contre les conséquences graves de ces actes sur la paix et la stabilité dans la région, appelant à une mobilisation nationale globale en vue de faire face aux manœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume. Le Parti de la Renaissance et de la vertu a, quant à lui, plaidé en faveur de «l'application dans l'immédiat du projet d'autonomie, proposant l'organisation d'une conférence nationale à laquelle participeront les fils des provinces du Sud, les élus, les acteurs politiques et civils et les représentants des tribus sahraouies, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de régionalisation avancée.

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