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Le ravageur pourrait atteindre les pays d'Afrique du Nord

Le 28 juin, la FAO a lancé un appel de 23 millions de dollars pour renforcer sa campagne de lutte contre la chenille légionnaire d’automne, ravageur qui menace les récoltes de 500.000 agriculteurs africains. La larve de cette chenille de papillon s'attaque aux cultures emblématiques de l'Afrique comme le maïs, le mil, mais aussi les cultures maraîchères et le coton. Cette chenille pourrait bien s'étendre aux pays d'Afrique du Nord.

Le ravageur  pourrait atteindre les pays d'Afrique du Nord
Les petits exploitants agricoles, qui représentent presque la totalité des dix millions de cultivateurs de maïs en Afrique subsaharienne, sont les plus affectés par la chenille légionnaire d'automne.

«La chenille légionnaire d'automne continue de se propager dans certains pays d'Afrique subsaharienne. Toujours plus destructrice, elle s'attaque maintenant à encore plus de cultures, à différentes parties de ces cultures, et, en plus du maïs, a un goût prononcé pour le sorgho et le millet» a averti, le 28 juin, la FAO.

Selon l'Organisation onusienne, la larve de cette chenille de papillon s'attaque aux cultures emblématiques de l'Afrique subsaharienne, pourrait bien s'étendre aux pays d'Afrique du Nord, dont le Maroc.

«La chenille légionnaire d'automne pourrait causer de nombreuses souffrances liées à la faim, touchant ainsi 300 millions de personnes en Afrique subsaharienne, après avoir déjà infesté les champs de maïs et de sorgho de 44 pays dans une zone représentant plus de 22 millions de kilomètres carrés, soit la superficie de l'Union européenne, de l'Australie et des États-Unis tous réunis», a déclaré Bukar Tijani, sous-directeur général de la FAO.

Aussi, l'Organisation onusienne a lancé un appel pour mobiliser 23 millions de dollars pour renforcer sa campagne de lutte contre la chenille légionnaire d’automne au profit de plus de 500.000 agriculteurs dont les récoltes sont actuellement menacées par cette chenille.

Le ravageur est apparu pour la première fois en Afrique en 2016, précisément en Afrique de l'Ouest. Il s'est ensuite rapidement propagé en Afrique subsaharienne. En octobre 2017, la FAO a lancé un programme de lutte qui s'étalera sur cinq ans pour une enveloppe de 87 millions de dollars.

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