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La cité ocre résolument engagée dans la valorisation de déchets

Opérationnel depuis juin 2016, le Centre d’enfouissement et de valorisation des déchets ménagers de Marrakech permet le tri et la valorisation de 1.000 tonnes de déchets par jour et contribue à la diminution de la facture énergétique relative à l’éclairage public dans la cité ocre.

La cité ocre résolument engagée dans  la valorisation de déchets
D'une superficie globale de 183 ha, le centre est constitué d’un casier d’enfouissement, d’un pont-bascule et d’un centre de tri des déchets.

Le secrétariat d’État chargé du développement durable a organisé, samedi dernier à Marrakech, une visite au Centre d’enfouissement et de valorisation (CEV) des déchets ménagers et à la Station de biogaz. Cette visite a été effectuée en marge d'une session de formation et de communication sur le thème «L'environnement et le développement durable» au profit des acteurs médiatiques, les 19 et 20 janvier dans la cité ocre.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue de cette visite, le directeur des programmes et projets au sein du secrétariat d’État chargé du Développement durable, Mehdi Chalabi, a indiqué que le CEV des déchets ménagers de Marrakech, «réalisé dans le respect de toutes les normes environnementales en la matière, permettra à la ville d’entrer de plain-pied dans une nouvelle ère de valorisation de ses déchets ménagers au niveau territorial». Le Centre, financé par le secrétariat d’État et par la commune de Marrakech, respectivement à hauteur de 90 millions de DH et 70 millions de DH, a pour objectif d’encourager la valorisation et le tri des déchets avant leur enfouissement, indique la même source, soulignant que la réalisation de structures similaires permettra à la ville ocre de se hisser au rang des métropoles durables.
D'une superficie globale de 183 ha, le centre, opérationnel depuis juin 2016, est constitué d’un casier d’enfouissement, d’un pont-bascule et d’un centre de tri des déchets. Le projet permet le tri et la valorisation de 1.000 tonnes de déchets par jour et participera à la diminution de la facture énergétique relative à l’éclairage public dans la cité ocre.
Quant au projet de la Station de valorisation énergétique du gisement du biogaz de Marrakech, il s’inscrit dans le cadre des actions d’atténuations des gaz à effet de serre dans le secteur des déchets. Elle contribuera à la réduction de 60.000 tonnes de CO2 par an, selon le directeur régional de l’environnement de la région de Marrakech-Safi, Abdelaziz Babqiqi. Ce dernier a fait remarquer que la Station de biogaz de Marrakech permettra la valorisation du biogaz issu de 3 millions de tonnes de déchets ménagers et de les assimiler en énergie électrique, dans le but de réaliser des économies dans la facture communale.
Financée à hauteur de 17 millions de DH par le secrétariat d’État et d’un budget supplémentaire de 4,5 millions DH par la Commune de la ville, la Station de biogaz de Marrakech renforcera le réseau du captage du biogaz via 10 canaux verticaux et injectera de l’électricité produite dans 
le réseau de la ville. 

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