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Le Festival du film français vient de célébrer sa deuxième édition. Cette année, un programme riche en nouveautés était au rendez-vous. Du 11 au 14 octobre, le public de Casablanca, Marrakech, Meknès, Rabat, Tanger et Tétouan a pu admirer de grands films à tarifs réduits. La comédie très attendue, tournée à Ouarzazate, «Alad’2», présentée en avant-première, a eu un grand succès. Le public a apprécié la présence de l’acteur et humoriste français Kev Adams. Ce dernier a affirmé le 12 octobre dans une conférence de presse à Casablanca sa joie de voir le public marocain et de se retrouver dans la capitale économique qui lui rappelle de beaux souvenirs d’enfance. Kev Adams a également loué les compétences des techniciens de cinéma marocains qui collaborent avec des productions annuelles. Le 12 octobre, le public du festival avait droit à une belle surprise. Jamel Debbouze a rejoint Kev Adams au Cinéma Colisée à Marrakech après la projection de «Alad’2». Cette rencontre a ravi petits et grands qui ne s’attendaient pas à retrouver leurs deux idoles réunies. S’en sont suivies 40 minutes d’échange avec la salle dans une standing ovation et une ambiance spontanée. Les deux acteurs ont joué le jeu du selfie et des autographes avec plus de 200 jeunes. 700 personnes étaient présentes ce soir-là. Le public Marrakchi a aussi fait la rencontre de l’acteur césarisé Tahar Rahim qui a présenté son film «Joueurs» avec Stacy Martin. Ce film nous plonge dans le milieu des paris, des jeux de hasard et dans un Paris souterrain rarement exploré.
L’édition 2018 a également proposé la projection de «Dilili à Paris» de Michel Ocelot. Le film raconte les aventures de Dilili, une petite fille kanake, dans le Paris de la Belle Époque, et notamment son enquête pour retrouver des fillettes qui ont mystérieusement disparu. On a aussi pu admirer «I feel good» de Benoît Delépine et Gustave Kervern et «Roulez jeunesse» de Julien Guetta. Ce dernier était présent à Rabat et Meknès. Il a animé une master class auprès des étudiants en audiovisuel à l’ISMAC à Rabat. Le festival du film français a également proposé des comédies cultes et des classiques français à Casablanca, Essaouira et Fès. On a ainsi pu apprécier «Oss 117- Rio ne répond plus», «La Chèvre», «L’homme de Rio», «Le sauvage» et «Peau d’âne».
À Marrakech, on a organisé des rendez-vous de lecture de scénarios, une exposition autour des affiches du festival ainsi que la projection du film «120 battements par minute» qui était suivie d’un débat animé par Fabrice Clouzeau, président d’Act Up Paris et Othman Mellouk, co-fondateur d’ITPC-MENA. Le jeune public n’était pas en reste. De nombreuses séances ont été mises en place pour les jeunes inscrits en cours de langue et des écoles partenaires du réseau de l’Institut français. 20 séances autour du film «Dilili à Paris» ont été programmées ainsi qu’une séance autour du film «Alad’2».
