L’École Royale des officiers de la Gendarmerie Royale à Aïn Harrouda a abrité, les 24 et 25 avril 2018, un programme de formation sur le mécanisme national de prévention de la torture (MNP) qui porte sur les prérogatives du MNP, l’interaction de la Gendarmerie Royale avec ce mécanisme, ainsi qu’avec les organes des traités pertinents en matière de protection et de prévention de la torture, indique un communiqué du CNDH parvenu au «Matin».
Pour sa part, Driss El Yazami, président du CNDH, a souligné le choix souverain du Maroc de s’engager dans la voix du respect des droits de l'Homme. Un choix qui s'est manifesté à plusieurs reprises à travers la volonté politique claire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Selon le même communiqué, M. El Yazami a indiqué à cet égard que les droits de l’Homme n'ont cessé d'évoluer depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (10 décembre 1948), dont la principale manifestation est l'émergence des acteurs de la société civile et des institutions nationales des droits de l’Homme (INDH). Ces derniers ont comme objectif non seulement de diagnostiquer la situation des droits de l’Homme, mais aussi de préconiser des alternatives et de coopérer avec les pouvoirs publics en vue de leur mise en œuvre.
M. El Yazami s’est par ailleurs félicité de l’excellence des relations que le CNDH entretient avec la Gendarmerie Royale, des relations qu'il a appelé à renforcer, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des prérogatives du MNP, précise le communiqué. Il convient de rappeler qu’en vertu de la loi 76-15 relative à la réorganisation du CNDH publiée le 1er mars 2018, le CNDH exercera les compétences du MNP. Il sera donc amené à collaborer avec toutes les institutions en charge de l’application de la loi, y compris la Gendarmerie Royale.