Un comité pour apaiser les tensions à la CNT

La Confédération nationale du tourisme (CNT) semble entamer sa mue. Ses assemblées générales ordinaire et extraordinaire, tenues le 11 mai dernier à Marrakech, ont eu leur lot de résolutions et de nouveautés. Tout d’abord, et comme déjà annoncé, il a été décidé que la CNT restera une fédération externe, affiliée à la CGEM. Cette décision a recueilli 132 voix pour et une contre. Un Comité transitoire a également été créé afin de préparer l’Assemblée générale élective prévue le 12 juin prochain, mais surtout pour trouver des solutions et apaiser les tensions au sein de la confédération. Le comité devra ainsi entamer une médiation avec les fédérations métiers en défaut de paiement, actuellement suspendues. Rappelons que pour le moment un seul binôme est candidat à la présidence de la CNT. Il est composé de l’actuel président Abdellatif Kabbaj et de Hamid Bentahar, président du CRT de Marrakech. 

Autre nouveauté, la dissolution de la Fédération nationale des restaurateurs (FNR). «L’assemblée générale a constaté l’inexistence légale de la FNR, celle-ci n’ayant tenu aucune assemblée générale depuis 2008. Elle n’est donc pas en mesure de solder ses dettes envers la CNT. Cette fédération a d'abord été domiciliée à la FNT puis à la CNT. Il a été décidé d’acter sa dissolution de fait par les associations régionales de restaurateurs et de convoquer une assemblée générale constitutive d’une nouvelle fédération de restaurateurs», précise la CNT dans un communiqué. Cette tâche a été confiée aux présidents des associations de restaurateurs présents lors de l’assemblée du 11 mai, à savoir Brahim Rmili de Marrakech, Adil Terrab de Meknès-Fès et Kamal Rahal, président de la Fédération des métiers de bouche. Concernant la Fédération nationale des agences de voyages, «dans laquelle existe une véritable dissidence d’associations régionales importantes comme Marrakech, Rabat, Fès et Agadir», selon la CNT, il lui a été demandé de provoquer une assemblée générale élective au plus tard le 30 juin, date de fin de mandat de l’actuel président.