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Le commerce transfrontalier pèserait 900 milliards de dollars d’ici 2020

Selon une analyse du groupe spécialisé dans la logistique, DHL Express Afrique, le commerce transfrontalier dans le continent a de beaux jours devant lui. Il devrait engranger une croissance moyenne annuelle de 25% jusqu’en 2020. S'il est adopté par les commerçants de détail, le commerce électronique offrira des opportunités de croissance en or.

Le commerce transfrontalier pèserait  900 milliards de dollars d’ici 2020

Les entreprises africaines doivent adopter le commerce électronique transfrontalier pour développer leurs échanges. La recommandation est du géant allemand de la messagerie et la logistique, DHL Express Afrique. Selon le groupe, le commerce électronique transfrontalier continue d’offrir des opportunités de croissance «importantes» aux détaillants et aux fabricants bénéficiant d'une gamme de produits en ligne internationale. «Les volumes du commerce de détail transfrontalier devraient progresser en moyenne annuelle de 25% jusqu’en 2020. Ils devraient ainsi atteindre 900 milliards de dollars à cet horizon contre 300 milliards actuellement, soit deux fois le rythme de croissance du commerce électronique national», affirme le géant germanique.

Pour, Steve Burd, vice-président des ventes chez DHL Express Afrique, cette conclusion met en évidence une opportunité en or pour les entreprises africaines cherchant à participer à ce commerce électronique transfrontalier. Burd affirme qu'en tant que «leader» du marché de la logistique express, DHL Express travaille avec des milliers de clients en commerce électronique dans le monde entier, dont beaucoup en sont à la phase démarrage. «Nous sommes par conséquent tout à fait conscients des obstacles perçus lorsqu'on envisage le commerce transfrontalier », précise-t-il. Le responsable souligne plusieurs domaines habituels que les clients du commerce électronique considèrent comme un défi lorsqu'il s'agit de décider où commercer à l'international. D’abord, le coût de la livraison express. Selon DHL, il n'y a aucun risque à proposer aux clients une option de livraison express. 
«Les clients veulent du choix, non seulement dans la sélection des produits, mais aussi dans le délai et le mode de réception. D'après notre expérience, les clients sont prêts à payer un prix raisonnable pour un service plus rapide et plus efficace», fait valoir Burd. Autre défi, le taux de retour. Sur ce point, DHL affirme s’être aperçu que les taux de retour étaient beaucoup plus bas sur ses livraisons internationales. 

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