Le Conseil supérieur de l’éducation dresse son bilan et identifie les chantiers à venir

Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a tenu, lundi à Rabat, sa 14e session ordinaire. Cette rencontre était une occasion pour dresser un bilan d’étape du Conseil au terme de ses quatre années d’existence. Selon le président du Conseil, Omar Azziman, des contributions qualitatives ont été réalisées dans le cadre de la réforme de l’école, dont la valeur ajoutée est désormais reconnue tant au niveau national qu’international. «Nous pouvons légitimement nous féliciter du travail accompli collectivement par les membres, les instances et l'administration au service de la réforme de l’école», a-t-il affirmé.
S’agissant des réalisations M. Azziman a rappelé «l’élaboration de l’étude globale du système éducatif et du bilan de la mise en œuvre de la charte de l’enseignement et la mise en place de la vision stratégique pour la réhabilitation et la promotion de l’école, désormais considérée comme une feuille de route pour la réforme. Le Conseil a par ailleurs émis un nombre important d’avis et de rapports visant à approfondir les aspects structurant de la vision stratégique», a-t-il précisé.
Le haut responsable a considéré toutefois que ce bilan ne doit pas occulter la nécessité de redoubler d’efforts pour mener à terme les projets en cours de réalisation au sein des commissions permanentes et des groupes spéciaux de travail visant à enrichir et approfondir la vision stratégique de la réforme. Des projets qui se rapportent essentiellement à la réforme de la formation professionnelle, la refonte de l’enseignement supérieur et au chantier relatif à l’enseignement religieux, la réalisation d’une étude sur l’enseignement privé ainsi que la proposition d’un cadre référentiel de l’évaluation et de la révision des méthodes, des programmes et des formations.
Les commissions permanentes du Conseil sont par ailleurs appelées à finaliser prochainement quatre autres projets ayant trait à la mission culturelle de l’école, à la bonne gouvernance du système éducatif et à la discrimination positive de la scolarisation en milieu rural et dans les zones défavorisées ainsi qu’en faveur des enfants handicapés. Pour M. Azziman l’ambition devrait porter particulièrement sur la mise en œuvre et le parachèvement de ces projets avant l’expiration du mandat du Conseil afin qu’ils soient soumis aux prochaines sessions de l’Assemblée générale avant l’été 2019.
Il convient de souligner que cette 14e session est consacrée à l’examen du projet de rapport du Conseil sur «La gouvernance territoriale du système éducatif dans la perspective de la régionalisation avancée». Il sera également question d’examiner le rapport de l’Instance nationale d’évaluation sur «L’évaluation de l’enseignement supérieur». Les membres du Conseil plancheront également sur l’étude du rapport «Atlas territorial de l’enseignement privé», élaboré par l’Instance nationale d’évaluation, ainsi que le projet de rapport annuel sur le bilan et les perspectives des travaux du Conseil au terme de l’année 2017.