C’était une belle opportunité pour connaître de très près le grand réalisateur mexicain qu’est Guillermo Del Toro. Scénariste, romancier et producteur, M. Del Toro, qui est issu d’une famille modeste, s’est passionné pour le cinéma depuis son jeune âge, aime-t-il à répéter. «J’ai passé beaucoup de temps avec ma grand-mère dans un quartier où il y avait un magasin de livres. Je m’y rendais souvent pour lire les encyclopédies de médecine. Puis j’ai commencé à apprécier les films japonais et mexicains dans les années 1960», raconte Guillermo, qui a également évoqué son éducation catholique. «J’étais imprégné de cette culture. J’allais souvent à l’église où je faisais des prières. Je ne comprenais pas comment un enfant peut pécher et doit se repentir pour les erreurs qu’il a faites. C’est là où j’ai commencé à imaginer mes personnages comme des monstres, avec un côté humaniste et un côté sentimental. Je ne vois pas comment les gens voient cela, mais c’était pour moi une délivrance».
Conversation with Guillermo Del Toro
Après Thierry Frémaux, Martine Scorsese et Robert De Niro, c’était au tour de Guillermo Del Toro d’être l’invité de la rubrique «Conversation with», qui s’est déroulée lundi 3 décembre au Palais des Congrès, devant une salle archicomble et suspendue à ses lèvres.
Ouafaa Bennani
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05 Décembre 2018
À 19:25
