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Coopération et investissements pour façonner les actions climatiques mondiales

«L’Afrique vit les dangers du changement climatique, mais doit tirer profit des opportunités qui peuvent provenir de la coopération et de l'investissement dans des actions climatiques ambitieuses. C'est la raison d'être de la Semaine africaine du climat et la raison pour laquelle elle a suscité un intérêt et une participation de haut niveau.» C'est en ces termes que Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de l'ONU-Climat, a annoncé la tenue du 9 au 13 avril à Nairobi de la Semaine africaine du climat.

Coopération et investissements pour  façonner les actions climatiques mondiales
Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de l'ONU-Climat. Ph. DR

«Pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, nous devons intensifier l’action et l’ambition mondiales en matière de changement climatique dans tous les secteurs, publics et privés. La Semaine africaine du climat va être l’un des principaux moyens pour entraîner cette action et cette ambition», a déclaré Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) à l'annonce de la tenue, à Nairobi au Kenya, de la Semaine africaine du 9 au 13 avril. Selon la CCNUCC, la Semaine africaine du climat portera sur le soutien et la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les Objectifs de développement durable tels que définis par les Nations unies en décembre 2015 et sur l’action climatique mondiale. Cette réunion se tient dans le cadre du Partenariat mondial adopté à Nairobi en 2016 pour asseoir une coopération efficace afin d'atteindre les Objectifs de développement durable. «L’universalité du Programme de développement durable à l’horizon 2030 signifie que les relations passées entre les donneurs et les bénéficiaires ont été remplacées par des approches qui considèrent toutes les parties prenantes comme des partenaires égaux et interdépendants dudéveloppement.

Le Partenariat mondial se fait le champion de cette approche et cherche à maximiser l’efficacité et l’impact de toutes les formes de coopération pour le développement. Nous le faisons en partenariat pour réaliser la vision d’ensemble du bien-être accru de l’humanité, de la planète, de la prospérité et de la paix», est-il écrit dans le document final ayant couronné les travaux de Nairobi de 2016. Mais le chemin à parcourir reste long et jalonné de difficultés, notamment pour le continent africain, l'un des plus impactés par les changements climatiques. Cadre du partenariat de Nairobi, initié pour accroître la participation au mécanisme de développement propre, ce mécanisme permet à un pays industrialisé de financer des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans un autre en développement. En contrepartie, ces réductions peuvent être incluses dans les engagements de lutte contre le changement climatique du pays industrialisé. Les pays receveurs bénéficient gratuitement de technologies avancées qui permettent à leurs installations générant de l’électricité d’opérer de manière plus efficace. Cependant, sur les 100 milliards de dollars que les pays industrialisés comptent débourser annuellement, d'ici 2020, en faveur des pays en développement dans leur lutte contre les changements climatiques, l'Afrique n'en reçoit que 5%. 

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