La couche d'ozone se rétablit graduellement

L'élimination des émissions de substances telles que le dichlorométhane (fabrication de décapants et de peinture), la destruction des chlorofluorocarbures (industrie du froid), et l'atténuation des émissions d'oxyde nitreux (médecine) ont contribué à la diminution à long terme de la concentration atmosphérique de substances appauvrissant la couche d’ozone. L'Organisation météorologique mondiale (OMM), rattachée à l'ONU, rapporte que la couche d'ozone dans la stratosphère s'est reconstituée à un rythme de 1 à 3% par décennie depuis 2000. La couche d'ozone, qui s'étend entre 13 et 18 kilomètres d’altitude dans la stratosphère, protège la vie sur Terre en limitant l'exposition aux rayons ultraviolets. 

L'OMM indique également qu'un retour aux niveaux des années 1980 devrait être accompli au cours de la décennie 2030 pour l'Hémisphère Nord, une vingtaine d'années plus tard dans l'Hémisphère sud et pendant la décennie 2060 pour les régions polaires. Les pays qui ont ratifié l'amendement de Kigali se sont engagés à réduire de plus de 80% la production et la consommation des hydrofluorocarbures. Jusqu’à présent, 58 parties ont signé l’amendement, selon l'ONU-environnement. L'Accord de Kigali, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2019, est un traité qui vise l'élimination des hydrofluorocarbures et qui a été signé en octobre 2016 dans la capitale rwandaise, Kigali. Une conformité totale à cet amendement réduirait le réchauffement climatique dû aux hydrofluorocarbones d’environ 50% d’ici 2050.