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Les coups bas de la FIFA se poursuivent

De coup bas en coup bas. La FIFA poursuit sa politique de sape du dossier de candidature marocain pour l’organisation de la Coupe du monde. De la Task Force, au nouveau système de notation en passant par l’exigence d’avoir six stades au lieu de quatre prévus initialement ou encore des accusations infondées proférées contre Fatma Samoura, secrétaire générale de la FIFA, d’avoir transgressé le code d’éthique de la FIFA. Tout cela s’apparente à une campagne orchestrée par Gianni Infantino et ses équipes pour empêcher le dossier marocain d’arriver jusqu’au vote du congrès le 13 juin.

Les coups bas de la FIFA se poursuivent

«Tout le monde doit être fier de la Fifa», avait insisté Gianni Infantino lors de son élection à la tête de la FIFA le 26 février 2016. Deux ans plus tard, l’Italo-Suisse reproduit exactement la même politique que son prédécesseur, Sepp Blatter, mais avec des outils différents. Deux ans de pouvoir sans partage ont suffi pour faire tomber le masque d’Infantino. L’ancien international anglais Gary Lineker avait vu juste en 2016 en réagissant à l’élection de l’Italo-Suisse à la tête de la FIFA en twittant : «J'ai l'étrange sensation que si Infantino enlève son masque, on verra Sepp Blatter». Il n’y a qu’à voir les coups bas orchestrés par la FIFA contre le dossier marocain pour se rendre compte que la FIFA d’Infantino est semblable à celle de Blatter, voire pire. 

Les preuves
D’après le journal allemand «Der Spiegel», la FIFA a créé la Task Force dans le seul but d’éliminer la candidature du Maroc. Cette instance sans existence statutaire dispose d’un pouvoir dont même le président de la FIFA ne dispose pas, a dénoncé il y a quelques jours Ahmad Ahmad, président de la CAF, sur les ondes de RFI. Une prise de position totalement justifiée puisque la Task Force pourrait instruire à charge les dossiers de candidature sans que le Conseil puisse évaluer son travail. L’autre stratagème de la FIFA est la modification des prérequis dans le cahier des charges sans en informer à temps le Maroc. Ces modifications ont concerné l’hébergement avec l’introduction d’une nouvelle formule introduisant un plafonnement de l’augmentation admissible du parc à l’horizon 2026, modifiant des jauges d’hôtels requises. Les stades ne sont pas en reste puisque la FIFA a introduit ce qu’elle a appelé le «risque de durabilité des infrastructures». À cela s’ajoute également l’augmentation de la capacité des aéroports. La FIFA a exigé que chaque aéroport des villes hôtes de la Coupe du monde ait une capacité minimale de 60 millions de passagers par an avec une formule qui limite la capacité d’extension, alors qu’aucune capacité n’était mentionnée auparavant. L’autre critère qui a fait grincer les dents du Comité d’organisation Maroc 2026 est l’introduction du critère de timing de 90 minutes entre l’aéroport et la ville. Pire encore, la FIFA aurait ouvert une enquête contre Fatma Samoura, secrétaire général de la FIFA, pour avoir transgressé le code d’éthique de la FIFA. D’après plusieurs médias européens, la FIFA enquêterait sur d’éventuels liens entre Madame Samoura - dont le nom complet est Fatma Samba Diouf Samoura - et l'ancien attaquant de Liverpool El Hadji Diouf, ambassadeur de la candidature marocaine. Autant d’éléments troublants qui rappellent les pratiques de Sepp Blatter qui avait usé en son temps de son pouvoir pour empêcher le Maroc d’obtenir l’organisation de la Coupe du monde.

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