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Les cours de phosphate brut se redressent de 7,5% à fin mars

Les cours de phosphate brut  se redressent de 7,5% à fin mars
Le baril de Brent a atteint 74 dollars le 18 avril, son plus haut depuis 2014.

L’indice des prix des produits énergétiques, calculé par la Banque mondiale, a marqué une hausse de 0,6% en mars 2018, après une baisse de 5,8% en février. Cette augmentation est imputable à la montée des cours de pétrole qui ont atteint 66 dollars/baril de Brent en moyenne en mars, contre 65 dollars en février, selon la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) publiée en fin de semaine dernière. «Les cours pétroliers ont poursuivi leur remontée pour atteindre 74 dollars le 18 avril, leur plus haut niveau depuis 2014, tirés par des inquiétudes sur la recrudescence des tensions géopolitiques», souligne le document. Les prix du gaz butane ont atteint, eux, 505 dollars la tonne le 17 avril, en hausse de 15% depuis leur creux de février, où ils étaient affectés par une hausse temporaire de la demande en hiver. Par ailleurs, l’indice des prix des produits non énergétiques a ralenti en mars (+0,7% après +1,3% en février). Cette hausse concerne les produits alimentaires (+1,3%) et les fertilisants (+1,4%). Les cours des métaux de bases (-4,1%) et ceux des métaux précieux (-0,5%) ont connu, en revanche, une baisse.  Les prix du phosphate brut sont restés stables à 86 dollars la tonne en mars, marquant une progression de 7,5% depuis début 2018. Les cours des engrais phosphatés DAP se sont améliorés de 2% et de 7% depuis le début de l’année pour atteindre 412 dollars la tonne le mois dernier. «Les perspectives semblent s’améliorer, avec une reprise attendue des importations de l’Inde et une modération des exportations de la Chine», estime la DEPF.  Côté céréales, les prix du blé tendre se sont établis à 199 dollars la tonne en mars, en progression de 4% sur un mois et de 15% depuis le début de l’année. Les cours mondiaux du sucre brut ont, quant à eux, connu une baisse de 3% sur un mois et 28% en glissement annuel, s’établissant à 289 dollars la tonne, leur plus bas niveau depuis l’été 2015. La chute des prix sucriers est liée à une abondance des disponibilités à l’exportation, une baisse du réal brésilien et à un assouplissement des règles d’exportation en Inde. 

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