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Le Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM) récidive avec son programme d’éducation financière au profit des petits agriculteurs et des ménages ruraux. La cinquième session de cette opération a démarré le 12 novembre et se clôture aujourd’hui dans la région de Darâa-Tafilalet. Les formateurs mobilisés par le groupe ont donc sillonné plusieurs sites et localités de la région dont Midelt, Imilchil, Boumia, Zaïda, Boumalene-Dadès, Errachidia, Ouarzazate et Zagora. Plus de 2.200 bénéficiaires sont ciblés par cette session.
Les autres opérations de formation de proximité de la population rurale ont été réalisées dans plus de 100 localités et ont bénéficié à plus de 8.000 petits producteurs agricoles et ménages ruraux, en particulier des femmes et des jeunes. «La formation se déroule en mode interactif et participatif, à base d’histoires et exemples d’illustration issus du milieu rural. Elle est souvent co-animée par les bénéficiaires eux-mêmes pour une meilleure assimilation du contenu et des messages clés des modules de formation», indique le groupe. Près de 25% des sites sont exclusivement dédiés aux femmes. Et dans certains, la formation a été assurée en Tarifit, Tachelhit ou encore Tamazight pour rester proches des réalités socioculturelles des bénéficiaires. Les séances de formation sont organisées autour de cinq modules dont la détermination, le chiffrage et la priorisation des projets d’investissement et la formalisation d’un budget simplifié et son mode d’interprétation. L’enjeu majeur pour le groupe réside essentiellement dans l’amélioration de ses réserves financières et la viabilisation de son business model. L’objectif étant de poursuivre l’opérationnalisation du Plan Maroc vert, le développement de la bancarisation du monde rural et le soutien à l’agriculture et à l’agro-industrie, et ce, à travers l’adoption d’instruments et d’outils de financement destinés aux petits agriculteurs dans le cadre de sa mission de service public.
Dans son plan stratégique «Afak 2021», le groupe planche sur 4 chantiers structurants. D’abord, la transformation structurelle de la banque en projetant d’instaurer la régionalisation avancée et la diversification de l’actionnariat. Ensuite, la digitalisation à travers la transformation en profondeur du système d’information et le développement du domaine vert du groupe. Enfin, le développement des relais de croissance, à savoir l’intermédiation boursière et la gestion d’actifs, le crédit-bail et les transferts d’argent.
