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Lors de la conférence de presse, tenue pour présenter le FIMA, Alphadi n’a pas manqué de souligner que cette initiative évoque un fort indicateur de l’ouverture du Royaume sur toutes les cultures, dont celles des pays africains, connus pour leur diversité et leur héritage ancestral. En tant que président fondateur du FIMA, Alphadi a su les explorer et en tirer le maximum de merveilles traditionnelles en termes d’habillement.
Pour cette année, la mode africaine, dans toute sa splendeur, va s’exporter au Maroc, à travers les plus grands stylistes connus dans le monde. À ce propos, Youssef Khiara, en tant que représentant du ministère de la Culture et de la communication, s’est dit très réjoui d’annoncer que le Maroc s’apprête à accueillir le FIMA dans sa perle du Sud Dakhla. «Un événement de cette taille, aussi exceptionnel et spécifique, qui met la mode au-devant de la scène africaine, mérite toute notre attention et notre respect. Tout ceci revient à l’initiateur de ce projet, Alphadi, qui a cru en la culture comme langage universel, en la Haute Couture africaine comme précurseur de premier plan, avec un savoir-faire traditionnel et des exigences modernes».
C’est de cette manière que le FIMA s’est assigné comme devoir de célébrer et de sauvegarder ce patrimoine immatériel afin d’assurer sa pérennité et son prestige. Et ce dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Ainsi, la ville de Dakhla vit, pendant la période du FIMA, une effervescence créative et festive, tout en faisant découvrir à ses invités le potentiel écologique et touristique dont elle regorge, prouvant, encore une fois, que la culture constitue toujours un point de départ incontournable pour tout développement quel qu’il soit.
Le représentant de l’ambassadeur du Niger au Maroc a, lui aussi, exprimé son soutien à ce festival, en lui souhaitant de se poursuivre et de s’intensifier d’année en année. Les 20 années qu’Alphadi a consacrées à la mode africaine montrent la force de sa conviction d’apporter sa contribution à ce secteur. «Notre démarche consiste à innover, tout en révélant à chaque fois les nouveaux talents. Notre objectif est d’assurer une formation continue, adaptée à ce secteur, à travers la création d’une école spécialisée». Par ailleurs, la tenue de cette conférence a été une occasion pour annoncer le nom des deux gagnants au concours jeunes talents, par la directrice de Casamoda, Sylvie Billaudeau. Il s’agit d’Intissar et Youssef Idrissi. Un autre pas en avant pour enrichir ce secteur avec de nouveaux talents. L’artiste-peintre Abderrahmane Ouardane l’a bien souligné en fin de cette rencontre, «l’Art et la Culture créent les richesses et les valeurs. Il suffit de conjuguer les efforts afin de militer ensemble pour une Afrique rayonnante et prospère».
