La croissance mondiale devrait demeurer stable à 3% en 2018 et 2019

En 2017, la croissance économique mondiale s’est établie à 3%, contre 2,4% enregistrée une année auparavant soit une hausse nette de 0,4%. Ce qui correspond au niveau le plus élevé enregistré depuis l’année 2011. Ainsi, au niveau mondial, la croissance devrait demeurer stable à 3% en 2018 et 2019, indique un rapport des Nations unies sur la situation et les perspectives de l’économie mondiale en 2018. Par ailleurs, le rythme inégal du développement économique mondial selon différentes régions cause des inquiétudes concernant la réalisation des objectifs du développement durable. En attendant, de nombreux pays ont régressé enregistrant ainsi un repli du revenu moyen dans quatre grandes régions en développement en 2016. En revanche, il reste essentiel de corriger la montée d’inégalités pour garantir une croissance équilibrée et durable. Et pour y parvenir, il faut associer des politiques à court terme permettant de relever le niveau de vie des plus démunis, ainsi que des politiques à long terme de promotion de l’égalité des chances.

Selon le même rapport, de 2017 à 2019, le produit intérieur brut par habitant (PIB) en Afrique centrale, Afrique australe et Afrique de l’Ouest ainsi qu’en Asie occidentale, Amérique latine et dans les Caraïbes enregistrerait une croissance négligeable. Dans le même sens, l’accélération récente de la progression du produit brut mondial trouve son origine dans le renforcement de la croissance dans plusieurs économies développées bien que l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud restent les régions les plus dynamiques du monde. En effet, ces gains économiques restent répartis entre les pays qui n’ont pas encore pu réaliser un taux de croissance suffisant.  Enfin, la mauvaise gouvernance et les instabilités politiques restent des freins fondamentaux à la réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030. Ainsi, la montée de la croissance économique mondiale est un grand secours pour les populations touchées par des situations de conflits et permettrait notamment d’accomplir d’énormes progrès vers le développement durable. En outre, les priorités de l’action publique résident principalement dans l’appui de la prévention et la résolution des conflits tout en corrigeant les carences institutionnelles qui sont à l’origine de beaucoup de difficultés.