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Débat sur l’autonomisation des femmes vulnérables

Le Réseau marocain de l’économie sociale et solidaire et Handicap International ont organisé, mercredi, une rencontre d'échange sur l’autonomisation des femmes vulnérables, et ce, dans le cadre du projet «Les femmes : actrices de l’économie sociale et verte au Maroc».

Débat sur l’autonomisation des femmes vulnérables
Dans l'objectif de favoriser la corrélation entre les différents acteurs sociaux travaillant auprès des populations vulnérables, Handicap International a organisé une rencontre d’échange avec les différents acteurs sociaux.

Aider les femmes vulnérables de la région de Rabat-Salé-Kénitra à réussir leur insertion professionnelle et développer leur autonomie, tel est l’objectif principal du projet «Les femmes : actrices de l’économie sociale et verte au Maroc». Ce projet élaboré par Handicap International en partenariat avec BruxellescCapitale et le Réseau marocain d’économie sociale et solidaire (REMESS) a été sélectionné en janvier 2017 par le gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale pour obtenir son soutien dans le cadre de la coopération entre les deux régions. «Le but du projet est de participer à la diminution des inégalités liées au genre et les effets négatifs des changements climatiques, à travers l’autonomisation des femmes dans le domaine de l’économie sociale, à travers la création d'activités génératrices de revenus (coopératives/ auto-entrepreneuriat) ou l’emploi salarié», précise les deux partenaires. Dans l'objectif de créer des synergies et favoriser la corrélation entre les différents acteurs sociaux travaillant auprès des populations vulnérables, Handicap international a organisé une rencontre d’échange avec les différents acteurs sociaux, mercredi dernier à Rabat.  L’ONG a également profité de l’occasion pour partager les études et les outils produits par les coordinateurs du projet. Dans une déclaration au «Matin», Imane El Brahmi, chef de projet, a rappelé que le projet cible 200 femmes vulnérables de la région. «Il s'agit de femmes en situation de handicap, de mamans d’enfants en situation de handicap, de femmes victimes de viol, celles violentées, les immigrées et les Soulaliyates», précise El Brahmi. 
Dans le cadre de ce projet dont la durée est fixée à 18 mois, les femmes identifiées comme cibles bénéficieront de formations personnalisées pour les aider à s’intégrer professionnellement, soit en tant que salariées, soit en développant des projets dans le cadre de coopératives ou d’auto-entrepreneuriat. 

Afin d’atteindre ces objectifs, la chef de projet a noté que le processus d’accompagnement est décliné en huit étapes : la sensibilisation, l’écoute et orientation, la sélection, le suivi collectif et individuel, la création de business plan, le dépôt des dossiers, le suivi post-création et le diagnostic. «Après l'étape de sensibilisation, on travaille actuellement sur l’écoute-création. En d’autres termes, les 200 femmes identifiées bénéficient de formations en soft-skills. Des séances d'échange ont été organisées pour discuter de leurs projets d'avenir. Par la suite, on procédera à la sélection pour identifier celles qui seront intégrées en insertion professionnelle (emploi salarial) et celles qui seront insérées en mode auto-emploi, cela dépendra de leurs compétences et leur expertise», explique Imane El Brahmi. Par ailleurs, les partenaires ont réalisé une étude pour identifier les éco-filières, intitulée : «Analyse des filières porteuses d’opportunités professionnelles et d’employabilité pouvant avoir une vocation inclusive 
et écologique».  
Ladite étude a permis de déterminer plusieurs secteurs d’emploi potentiel, notamment : la collecte et revente des déchets ménagers et solides, l’éducation, l’accompagnement et le soin de personnes dépendantes, la transformation des plantes vertes et médicinales, l’artisanat et le savoir-faire 
traditionnel, le tourisme, l’animation et le développement local. 

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