Débat sur les moyens de réduire les risques en santé

Des médecins généralistes et des scientifiques marocains et étrangers se sont réunis à Marrakech pour débattre des moyens de réduire les risques en santé en faveur de l’amélioration de la qualité de vie.
Réunis dans le cadre de la septième édition du Salon international de l’Association marocaine des échographistes (Amecho) et de la troisième édition du Congrès africain de médecine générale pratique sous le thème «La réduction des risques en santé», du 26 au 29 avril, ces professionnels ont jugé utile de débattre des moyens d’éviter certaines maladies et de mieux gérer d’autres.
Dans ce sens, ils ont insisté sur l’importance de réduire l’impact des maladies prioritaires, de prévenir les maladies, de faire en sorte de les dépister au plus tôt et de contribuer au meilleur pronostic possible de maladies déclarées.
Selon le président du comité scientifique du Salon, Jaafar Heikel, la médecine diagnostique et préventive est une nécessité pour des raisons de gestion optimale des maladies et d’économie de la santé, notant que les préventions fondamentale et primaire «ne sont plus une nécessité de santé publique, mais une démarche qui s’impose de plus en plus dans la médecine pratique».
Dans cette optique, Heikel, qui est également président du Collège national des médecins nutritionnistes, a fait savoir que le dépistage des maladies à un stade précoce est aujourd’hui la stratégie la plus efficiente, ajoutant que les maladies non transmissibles particulièrement le diabète, le syndrome métabolique, les maladies mentales et les cancers sont responsables au niveau mondial et au Maroc de plus de 75% des décès et de la majorité des cas de morbidité prévalente.
Il a, de même, indiqué que cet événement qui réunit les médecins de santé publique, privé et les universitaires pour échanger les expériences pratiques et travailler de concert sur des sujets prioritaires pour la santé au Maroc et en Afrique, a pour objectif non seulement de débattre de sujets problématiques, mais surtout de contribuer à la formation médicale continue, élément essentiel non seulement de la qualité des soins, mais du respect du malade. 
Pour le président de l’Amecho, Abdellatif Achibet, la réduction des risques en santé constitue un véritable enjeu de l’économie de santé et de l’amélioration de la qualité de vie.
L.M.