Ce déficit tient compte d'un solde négatif de 15,9 milliards de dirhams, dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de juillet 2018. Le bulletin fait également ressortir que les recettes ordinaires se sont établies à 158,9 milliards de dirhams contre 133,7 milliards de dirhams à fin juillet 2017, en hausse de 18,8%, compte tenu d'un versement exceptionnel de 24 milliards de dirhams, effectué à partir du compte d'affectation spéciale intitulé «Compte spécial des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe» au profit du budget général. Hormis ce versement, les recettes ordinaires ont affiché une progression de 0,9%, note la même source qui explique cette augmentation par la hausse des recettes non fiscales de 202,1%, des droits de douane (+12,8%), des impôts indirects (+5,5%), conjuguée à la baisse des impôts directs de 2,2% et des droits d’enregistrement et de timbre (-1,8%).
Déficit budgétaire de plus de 20 milliards de dirhams à fin juillet 2018
La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 20,2 milliards de dirhams à fin juillet 2018, contre 18,2 milliards de dirhams durant la même période un an auparavant, selon la Trésorerie générale du Royaume (TGR).
Les recettes des comptes spéciaux du Trésor ont atteint 50 milliards de dirhams.
LE MATIN
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24 Août 2018
À 16:26
