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La deuxième édition du Congrès international de la pharmacie au féminin tiendra ses Assises, les 23 et 24 mars prochains, à Fès, sur le thème «L’exercice officinal : droits et devoirs du pharmacien».
Organisé par la Chambre syndicale des pharmaciens d’officine de Fès (CSPOF), ce congrès, dont les travaux se dérouleront au siège de la commune urbaine, débattra de plusieurs thèmes dont «L’évaluation de la politique de la baisse des prix des médicaments», «Le pharmacien en colère : monopole menacé», «Bail commercial : droit du locataire», «Le pharmacien d’officine face aux ruptures de stocks de médicaments» et d’autres sujets qui préoccupent la profession.
Le président de la CSPOF, Dr Hassan Ataiche, a assuré que la Chambre syndicale prendra en charge l’organisation d’une table ronde pour éclairer les pharmaciens sur les dispositions et les règles du bail commercial avec la participation de juristes. «La protection du monopole ; menacé par des opportunistes qui tentent d’améliorer leurs conditions économiques illégalement sur les dos du pharmacien, exige l’unité des rangs des pharmaciens», a-t-il indiqué, soulignant qu’il est impératif pour ces derniers «d’avoir une réaction effective dans les prises de décision liées aux causes professionnelles». Et d’ajouter que ce congrès revêt un caractère décisif et important et qu’il est du «devoir de tous les pharmaciens de participer à la prise de décisions et de formuler des recommandations susceptibles de protéger notre profession».
Il convient de signaler que ce congrès, auquel prendront part des experts, des spécialistes, des juristes et des représentants du Conseil de l’Ordre des pharmaciens du Maroc, sera marqué par une cérémonie d'hommage à des pharmaciens et par des visites aux stands d’exposition de produits pharmaceutiques. Pour rappel, l’édition 2017 du Congrès international de la pharmacie au féminin avait été organisée sur le thème «La santé de la femme». Elle avait connu la participation d’une pléiade de pharmacologues, de scientifiques, de médecins spécialistes et d’investisseurs africains en pharmacologie issus, outre du Maroc, d’Algérie, du Sénégal, de Belgique et de Russie. Ce conclave, qui coïncidait avec la XIe édition des Journées scientifiques des pharmaciens du Maroc, était dédié à la santé de la femme, et ce, en célébration de la Journée internationale des droits de la femme. Selon le comité d’organisation, le congrès avait permis un précieux échange d’expériences entre les scientifiques, les pharmacologues et les praticiens marocains et étrangers en matière de politique sanitaire et médicamenteuse et avait constitué un hommage à la femme, notamment celle active dans le secteur de la pharmacie et de la santé.
