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Deuxième édition du festival «Anmoggar N'jazz»

La deuxième édition de l'«Anmoggar N'jazz» se poursuit jusqu’au 28 octobre à Agadir. Organisé par l’Institut français d’Agadir, ce festival continue de proposer une riche programmation artistique.

Deuxième édition du festival «Anmoggar N'jazz»

Le samedi 27 octobre, le public a rendez-vous à partir de 19 heures à la salle Brahim Radi avec le quartet du contrebassiste Stéphane Kerecki, Ce dernier s’intéresse à la musique populaire française tout en poursuivant l’aventure de «la nouvelle vague». La scène sera ensuite cédée à Diana Horta Popoff, chanteuse, pianiste, flûtiste et compositrice, élevée sur les routes et sur les traces de ses parents musiciens. Diana Horta Popoff commence à écrire et créer son univers très jeune à partir de 16 ans, une musique construite par ses voyages, ses désirs, ses racines et tout ce qui a fait grandir la jeune femme immergée dans son univers familial brésilien. Son premier album «Algum Lugar» sort en 2013 et reçoit un accueil unanime de la presse brésilienne. Après des tournées européennes, Diana est séduite par Paris et décide de s’y installer. La même soirée sera rythmée par des sonorités afro-cubaine présentées par Mario Morejon «El Indio». Cet artiste né à Cuba commence à jouer de la trompette à l'âge de 8 ans. Deux ans plus tard, il rejoint l’Escuela Vocacional de Artes (EVA) à Pinar del Rio puis intègre l’École nationale des arts (ENA) à La Havane où il jouera aux côtés du grand Bobby Carcacés. Il devient ensuite membre du groupe cubain Irakere, dirigé par Chucho Valdez, puis décide de créer son propre groupe. En solo ou en quintet, ce mutli-instrumentiste rend hommage aux grands compositeurs classiques et invite le public à apprécier la musique 
afro-cubaine.

Le dimanche, c’est Jowee Omicil, multi-instrumentiste canadien d’origine haïtienne qui fera le premier show à 19 heures. Il présentera son dernier album, «Love Matters». Jowee Omicil commence le saxophone à Montréal, dans l'église de son père avant de l’étudier au prestigieux Berklee College of Music de Boston. Il part ensuite à New York pour lancer sa carrière musicale puis séjourne à Haïti et au Venezuela avant de s’installer à Paris où il signe avec le label Jazz Village. Ce nouvel album mélange rythmes africains, mélodies de Bach et Mozart, sons des Caraïbes, d’Orient et même d’Asie.
Les amoureux sont aussi invités, le dimanche, à un concert de Panam Panic. Ce groupe de jazz électrique est né en 2007, de la rencontre entre Robin Notte et Max Pinto. Dans leurs compositions se mêlent groove puissant et mélodies soignées, harmonies délicates et solos endiablés. Sans complexes, ils mélangent leurs multiples influences pour créer un répertoire tonique, original, moderne, à l’image du jazz d’aujourd’hui. Pour ce concert, ils invitent le rappeur Hi Levelz et assurent un mélange jazz et hiphop original puissant et organique. Le DJ Dick d’Alaise est présent tous les jours de concerts, à partir de 18h, afin de proposer aux festivaliers de redécouvrir les grands classiques du jazz. Il propose une playlist de différents extraits remixés. Des after sont programmés pour clôturer chaque soirée du festival. Entre improvisation et grands classiques du jazz, les musiciens locaux partagent quelques notes avec des artistes internationaux invités dans le cadre de la programmation de l’Anmoggar N’jazz 2018.
Outre les concerts, le public a rendez-vous ce weekend avec «Kamishibaï en jazz». Il s’agit d’un spectacle populaire japonais, où un comédien joue des histoires en faisant défiler des dessins dans un théâtre-cadre de bois. Un travail unique de kamishibaï joué, chanté et bruité, aux dessins fluides, vifs et suggestifs pour faire rêver et réfléchir ! À l'Anmoggar N'jazz, on présentera cinq fables «folles de sagesse» en 110 dessins. Cette création est réalisée pour le festival.                            

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