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Mission réussie pour la Confédération marocaine des TPE-PME. La rencontre, lundi 24 décembre à Rabat, avec Omar Faraj, le DG des Impôts, «s’est bien déroulée», à en croire Abdellah El Fergui, président de la confédération. L’objectif de cette réunion était d’instaurer un climat de confiance entre les deux parties et de présenter les principales doléances des TPME (voir www.lematin.ma).
«Omar Faraj a accepté les principales doléances et demandes de notre confédération et nous a proposé un autre rendez-vous de travail. Il nous a, par ailleurs, informés de la refonte du Code des impôts pour une meilleure interprétation par les acteurs économiques et d'un projet de loi-cadre qui offrira une plus grande visibilité aux opérateurs et investisseurs», détaille El Fergui. Selon lui, la DGI a également proposé d’initier un «pacte social» entre les deux parties. L'élargissement de l’assiette fiscale permettrait en outre de réduire notamment la pression fiscale sur les TPME.
La Confédération a profité de la rencontre pour faire part de la complexité de soumissionner aux marchés publics. El Fergui met en avant l’impossibilité pour les TPME ayant un passif avec la DGI d'obtenir une attestation du Fisc pour participer à la commande publique. Et même celles qui ont eu droit à l'amnistie fiscale ne peuvent y prétendre, affirme la corporation. «Nous avons demandé à la DGI une amnistie de 2 ans minimum, permettant la réception des attestations pour donner la possibilité aux TPE-PME en difficulté de participer aux marchés», nous déclare El Fergui. Une demande à laquelle Omar Faraj aurait répondu favorablement en proposant une deuxième réunion, la 2e semaine de janvier 2019, afin d’en discuter en détail.
