Menu
Search
Samedi 04 Mai 2024
S'abonner
close
Accueil next Nation

Une deuxième table ronde réunira les quatre parties au premier trimestre de 2019

Une deuxième table ronde réunira les quatre parties au premier trimestre de 2019

La deuxième journée de la table ronde au sujet du différend régional sur le Sahara marocain a pris fin hier au Palais des Nations à Genève. Un communiqué de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, rendu public à cette occasion, indique qu’une deuxième table ronde aura lieu, au premier trimestre de 2019. «Les délégations ont convenu que l'Envoyé personnel les inviterait à une deuxième table ronde au premier trimestre de 2019», précise le communiqué lu par M. Köhler devant la presse.
La même source rappelle que sur invitation de M. Köhler, des délégations du Maroc, de l'Algérie, du polisario et de la Mauritanie ont participé à une première table ronde les 5 et 6 décembre à Genève, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité des Nations unies. Les délégations, précise le communiqué, «ont fait état des récents développements, abordé les questions régionales et discuté des prochaines étapes dans le processus politique pour le Sahara».
«Toutes les délégations ont reconnu que la coopération et l'intégration régionale, plutôt que la confrontation, étaient les meilleurs moyens de relever les nombreux et importants défis auxquels la région est confrontée», relève le communiqué, notant que «toutes les discussions se sont déroulées dans une atmosphère d'engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel». Cette première table ronde a eu lieu, mercredi et jeudi au Palais des Nations à Genève, avec la participation d'une délégation marocaine conduite par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
La délégation marocaine à cette table ronde comprenait Omar Hilale, représentant permanent du Royaume auprès des Nations unies à New York, Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab, et Fatima Adli, actrice associative et membre du Conseil municipal de Smara. Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette table ronde, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a affirmé que le Maroc continuera à travailler avec l’Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, pour la préparation des prochaines échéances «avec la même sérénité, le même esprit positif et le même référentiel clair». M. Bourita a ajouté que «le Maroc a participé sur la base d’une position claire : d’abord un engagement sincère pour contribuer aux efforts de l’Envoyé personnel pour parvenir à cette solution politique réaliste, pragmatique fondée sur le compromis. Deuxièmement, par rapport à une volonté que l’actuel processus puisse se départir de la rhétorique des plans antérieurs qui ne sont pas applicables, des options irréalistes et même des modus operandi qui ne sont pas acceptables».
Le Maroc, a expliqué le ministre, a également participé avec «une volonté sincère de relancer l’intégration régionale, de travailler avec tous les pays pour que le Maghreb puisse enfin être un acteur de paix, de stabilité et de développement pour son environnement immédiat, pour ces pays et pour les cinq peuples du Maghreb». Cette table ronde, a-t-il relevé, «est différente de l’exercice précédent à plusieurs titres». «D’abord par son tour de table puisque, pour la première fois, toutes les parties prenantes ont été présentes et ont participé activement à la discussion. Deuxièmement par son référentiel puisqu’elle intervient après la résolution 2440, qui dans son paragraphe 2 assigne à cette table ronde un objectif précis qui est de parvenir à une solution pragmatique, réaliste et fondée sur le compromis», a dit le ministre.
Les discussions lors de cette table ronde, a-t-il poursuivi, ont porté sur «les derniers développements du dossier, l’intégration régionale et les entraves à l’intégration régionale». Sur ces différentes questions, a précisé le ministre, «la délégation marocaine et notamment les représentants légitimes, élus de la population qui la composent ont pu intervenir pour présenter à la fois les efforts de développement économique dans la région, la vitalité de la vie politique au Sahara et le rôle des femmes et des jeunes et également leurs défis dans cette région».
Le ministre a rappelé que le communiqué de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, qui a sanctionné cette rencontre, prévoit une deuxième table ronde. «Les délégations ont convenu que l'Envoyé personnel les inviterait à une deuxième table ronde au premier trimestre de 2019», a indiqué le communiqué. Le Maroc, a précisé le ministre, «a soutenu cette option en soulignant que cette nouvelle table ronde comme celle-là devrait être bien préparée et ce qui a fait la réussite de la présente table ronde devrait être consolidé». 

Horst Köhler : La table ronde de Genève, «un pas important vers un processus politique renouvelé pour l'avenir du Sahara»

La table ronde au sujet du différend régional sur le Sahara marocain, qui a eu lieu mercredi et jeudi au Palais des Nations à Genève, est «un pas important vers un processus politique renouvelé pour l'avenir du Sahara», a affirmé l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, à l'issue cette rencontre. «J'ai hâte d'inviter les délégations à une deuxième table ronde au premier trimestre de 2019», a affirmé M. Köhler devant la presse, en se disant convaincu qu'«une solution pacifique à ce conflit est possible». L'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara avait invité des délégations du Maroc, de l'Algérie, du polisario et de la Mauritanie à prendre part à une table ronde les 5 et 6 décembre à Genève, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité des Nations unies. M. Köhler a félicité les délégations qui se sont «engagées ouvertement et dans le respect mutuel» dans cette table ronde, en rappelant que l'objectif de ce processus est de trouver «une solution juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara. «Après nos discussions, il est clair pour moi que personne ne gagne à maintenir le statu quo», a-t-il dit, notant qu'«il est dans l'intérêt de tous de résoudre ce conflit afin de créer un environnement propice à une forte croissance, à la création d’emplois et à une meilleure sécurité».

Lisez nos e-Papers