Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Le Développement et la sécurité au cœur de la troisième édition de l'Africa Security Forum

Cadre de débats sur les enjeux sécuritaires en Afrique, l'Africa Security Forum tiendra à Rabat, du 21 au 23 novembre, sa troisième édition sur le thème «Redéfinir les axes de la coopération internationale face aux menaces du 21e siècle». Des participants venant d’une cinquantaine de pays sont attendus à l’événement.

Le Développement et la sécurité au cœur  de la troisième édition de l'Africa Security Forum
Driss Benomar, président d’Atlantis, a présenté lundi les grands axes de la troisième édition de l'Africa Security Forum.

Africa Security Forum, événement dédié aux questions sécuritaires lancé en 2015 à Casablanca – la deuxième édition a également eu lieu à Casablanca en octobre 2017 –, a choisi de tenir sa troisième édition dans la capitale, du 21 au 23 novembre. Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce forum est organisé par le Centre de recherche et d’études géostratégiques Atlantis et le Forum international des technologies de la sécurité (FITS).
Lors d’une conférence de presse, tenue lundi dernier à Casablanca, Driss Benomar, président d’Atlantis, a annoncé les moments phares de cet événement. «Il rassemblera, cette année encore, les acteurs les plus influents du domaine de la sécurité et de la défense à l’échelle internationale», promet-il.
En effet, M. Benomar a dévoilé les trois axes qui seront débattus lors de cette édition. Le premier s'intitule «Migration et développement socio-économique». Les organisateurs considèrent à ce niveau que la seule issue permettant la stabilisation des populations dans leur milieu d’origine serait le développement économique fort et rapide du continent africain. L’Afrique doit rapidement utiliser les techniques les plus modernes afin d’obtenir la compétitivité requise et pouvoir créer les emplois à même d’absorber le chômage endémique dont souffre le continent. La mise en place des conditions d’une croissance forte, stable et équitable ne se fera pas sans le soutien financier des uns et la volonté de structuration et d’apaisement des autres, le tout en s’appuyant sur les ressources propres et l’expertise des amis et alliés les plus avancés ainsi que sur les organisations internationales dont c’est la vocation, est-il mentionné dans la note de présentation du Forum.
Le deuxième axe de débats concerne le «Cyberterrorisme, e-réputation et big data». Les organisateurs estiment que les activités criminelles et terroristes se développent en exploitant les nouvelles technologies. Les problématiques de cyberterrorisme et de cyberdélinquance impactent fortement aussi les pays du Sud, leurs régimes, leurs domaines stratégiques économiques ou politiques, leurs grandes entreprises ou leurs hommes d’État. Car ils ne sont que peu ou pas préparés à faire face à ce type de menaces et les effets en sont d’autant plus démultipliés.
Le dernier axe, qui revient d’ailleurs à chaque édition, est relatif aux extrémismes et à la lutte contre la radicalisation. «Facteur de chômage, la croissance démographique est également aujourd'hui la source d'un grand déséquilibre politique en Afrique au fur et à mesure de l'urbanisation rapide avec ses corollaires indirects : les conflits et le terrorisme. Il devient donc urgent de réfléchir aux moyens de sauvegarder les acquis et de protéger le continent des nouveaux extrémismes basés sur la méconnaissance et la peur de l’autre, mais également guidés par des enjeux de pouvoir.
Ces groupes de pression, terroristes à vocation régionalistes, combattants à l'idéal expansionniste, groupes d’intérêts économiques opposés, prêchent comme dans les temps les plus obscurs de l’Histoire où le recours à la violence était légitimé par la nature transcendante du but ou le bénéfice que l’on en attend», expliquent les organisateurs de l’Africa Security Forum. Ainsi, il est attendu que quelque 22 think tanks, de nombreuses personnalités, des ministres et des chercheurs prennent part à ce Forum, venant de plus de 50 pays, dont 35 États africains, souligne Driss Benomar. 

Lisez nos e-Papers