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Ceux qui devront passer à la caisse

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Fin de la polémique. La Direction générale des Impôts (DGI) s'est fendue hier d'une note explicative sur la taxe d'écran.
Celle-ci fait suite à la réunion tenue mardi 6 février entre la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM), l'Union des agences conseil en communication (UACC). Concrètement, la taxe d'écran de 5% s'applique aux seules publicités diffusées sur les web TV, en streaming et sur YouTube, précise la DGI. Soit sur un montant entre 30 et 40 millions de dirhams en 2017, déclare au Matin-Eco Mounir Jazouli, président du GAM.  La note des Impôts ne cite pas la presse électronique parmi les supports concernés. Est-ce à dire que celle-ci est exclue du champ d'application de la taxe ?  Le président du GAM nous répond par l'affirmative. «C’est la résolution finale que nous avons pu trouver pour cette année, en attendant le démarrage des travaux du projet de loi de Finances 2019. L’objectif pour nous est la suppression définitive de cette taxe sur les écrans et les TV», souligne Jazouli.
Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est l'élargissement de la taxe écran, alors applicable à la télévision et au cinéma, à tous types d’écrans numériques (écrans d’affichage LED, PC, smartphones, tablettes) prévu par le Budget 2018. Un droit de timbre dont les annonceurs doivent s’acquitter et qui est collecté par les agences de conseil en communication. Cette mesure a donc provoqué un tollé chez les professionnels qui avaient rendu public le 30 janvier dernier un communiqué conjoint la dénonçant.  

 

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