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Le dialogue entre les syndicats et le gouvernement de nouveau au point mort

La réunion du lundi 3 décembre entre le gouvernement et les partenaires sociaux s’est soldée par un nouvel échec. Les représentants de l'Union marocaine du travail, de l'Union générale des travailleurs du Maroc et de la Confédération démocratique du travail se sont retirés de cette réunion prévue avec le chef du cabinet du Chef du gouvernement. L’Union nationale du travail au Maroc a annoncé également son retrait, hier.

Le dialogue entre les syndicats et le gouvernement de nouveau au point mort

Le dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives est de nouveau dans l’impasse. Après le retrait de trois centrales syndicales, à savoir l'Union marocaine du travail (UMT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Confédération démocratique du travail (CDT), de la réunion de lundi en fin de journée avec le chef de cabinet du Chef du gouvernement, L’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), pourtant réputée proche du Parti de la justice et du développement (PJD), a annoncé également son retrait du dialogue.
La position adoptée par les centrales syndicales était attendue, estiment plusieurs observateurs. En effet, les syndicalistes avaient déjà prévenu qu’ils se retireraient du dialogue si le gouvernement n’élaborait pas une nouvelle offre, notamment en ce qui concerne la hausse des salaires. Rejetant catégoriquement l’offre gouvernementale en la matière, les syndicalistes n’ont pas caché leur colère, et ce depuis plusieurs mois. Se retirant à plusieurs reprises du dialogue initié par le gouvernement, leurs représentants avaient exigé une hausse généralisée des salaires d’un montant de 600 dirhams.
La réunion de lundi dernier était présentée comme une réunion technique avec comme objectif de trouver une solution aux différends opposant les syndicats à l’Exécutif, notamment en ce qui concerne la question de la hausse des salaires, avaient souligné des sources syndicales. Elle intervenait après le boycott annoncé par les syndicats des prochaines réunions programmées dans le cadre du dialogue social. La mise en place d’une commission technique chargée de se pencher sur ce dossier avait été convenue entre les différentes parties du dialogue.
Publiant un communiqué hier, l’UMT, la plus grande centrale syndicale du pays, a de nouveau dénoncé la position du gouvernement. Selon la centrale, l’Exécutif endosse la responsabilité de l’échec du dialogue social. Dans ce sens, la centrale a annoncé son boycott des prochaines réunions de dialogue. Une position adoptée également par le reste des centrales syndicales qui critiquent l’absence des conditions d'un dialogue sérieux avec le gouvernement.
Pour rappel, le Chef de l’Exécutif avait déjà affirmé sa volonté de mettre à exécution, de façon unilatérale, sa proposition soumise aux syndicats. Dans le détail, cette offre consiste en une augmentation nette de 300 DH pour les fonctionnaires dont les salaires ne dépassent pas 5.500 DH par mois. Elle prévoit également une revalorisation des allocations familiales dans le privé et le public en y ajoutant 100 DH pour chaque enfant. Passant à 300 DH pour chacun des trois premiers enfants, cette hausse concernera quelque 400.000 personnes rien que dans la fonction publique, avait estimé le Chef du gouvernement.

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